Des professionnels de la nuit ont réclamé mardi la mise en place de mesures préventives contre une « recrudescence » de la consommation de produits stupéfiants « particulièrement dangereux », comme des ecstasys « surdosés » ou « ecstasys chinois ».
Le Collectif action nuit qui regroupe des professionnels reconnus du monde de la nuit, souligne que 125 décès ont été attribués à cette drogue au Royaume-Uni et qu’elle a été liée à 25 décès aux États-Unis ces trois dernières années.
Le Collectif a publié un communiqué après la mort durant le week-end à Paris d’un jeune de 21 ans lors d’une soirée « suite à une potentielle consommation de produits stupéfiants », selon l’organisateur de l’événement, Dehors Brut.
Dans son texte, le collectif explique que des produits vendus comme ecstasys « largement surdosés » – aussi appelés « ecstasys chinois » – circulent ces dernières semaines en France, « particulièrement nocifs » et provoquant « des réactions graves, amenant l’hospitalisation des consommateurs et consommatrices, voire pire ».
« Des jeunes meurent »
Selon eux, il pourrait s’agir de N-Ethylpentylone, un produit susceptible selon l’OMS d’être vendu comme étant de l’ecstasy (qui contient normalement une autre molécule, appelée MDMA), « sous forme de poudre, cristal, capsule ou cachets », et « dont les effets seraient davantage désastreux ».
Regrettant un manque de médiatisation et de réaction des autorités face à ce phénomène en France, qui laisse le public vulnérable, les professionnels appellent l’État à « mettre en œuvre des actions concrètes » afin d’endiguer ce « désastre ».
« Il s’agit d’un sujet de santé publique grave » et « des jeunes meurent », s’alarment-ils.
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