Quand Karl Marx réfléchissait au socialisme, ce n’était qu’une étape, celle d’une dictature tyrannique qui engendrerait naturellement le communisme.
Au temps de Marx, il n’existait aucun pays socialiste ou communiste. Le socialisme n’était qu’une vague idée de ce que serait un « capitalisme d’État », dans lequel le gouvernement contrôlerait tous les moyens de production. Et dont le but recherché serait d’atteindre le plus rapidement possible les objectifs du communisme : une désolation culturelle, sociale et morale.
Avec le communisme pour unique horizon, les dictatures socialistes ont sans exception utilisé le pouvoir dont elles disposaient pour détruire les « vieilles valeurs » régissant la société.
L’une des premières étapes des régimes de Vladimir Lénine, Mao Zedong, Pol Pot était l’organisation minutieuse de famines qui ont par la suite décimé leur population. Les survivants adhéraient d’eux-mêmes à l’idée de la « survie du plus fort ». Cela se traduit par la survie de population vivant sous une peur de tout les instants, utilisant la corruption ou parfois le cannibalisme.
D’après les auteurs du Livre noir sur le Communisme, Lénine a clairement formulé que ces atrocités seraient d’un grand intérêt pour achever l’agenda communiste, car elles contribueraient à l’avènement du socialisme tout en détruisant la foi des gens en leurs chefs et en Dieu.
Malheureusement, quand beaucoup de gens pensent au socialisme aujourd’hui, ils n’en connaissent que quelques éléments de discours à sa surface : des idées assez vagues d’ « égalité », de lutte contre l’ « esclavage » et l’ « oppression ».
Dans les faits, le socialisme a historiquement représenté tout ce à quoi il prétend s’opposer. Le socialisme est l’idéologie de l’esclavage, de l’oppression, du génocide, des inégalités extrêmes et de la haine virulente.
Le système communiste est basé sur la lutte, et les tyrans socialistes utilisent la haine comme un moyen d’influence.
Sous Lénine, le peuple russe était encouragé à haïr les riches propriétaires terriens, nommés « koulaks ».
Sous Mao, le peuple chinois était encouragé à haïr les propriétaires terriens et tous ceux qui croyaient en les vieilles traditions, étiquetés « droitistes ».
Sous Hitler, le peuple était encouragé à haïr les Juifs, qui ont été dépeints comme une minorité accaparant les richesses.
Et sous le socialisme actuel des sociétés actuelles, les peuples sont encouragés à haïr les Blancs, les hommes ainsi que ceux qui défendent les traditions et les valeurs familiales.
La haine est le carburant du socialisme, son credo. La haine est le principe de ses adhérents et ces adhérents incarnent ce à quoi ils croient s’opposer.
Cela est directement lié à la théorie de Marx sur l’évolution sociale – que la société passerait du capitalisme au socialisme, puis au communisme. Les marxistes se retrouvent également aussi selon la théorie dialectique d’Hegel selon laquelle le conflit conduit la marche du monde.
En fomentant le conflit et la haine entre divers groupes de personnes dans une société, les tyrans socialistes utilisent la théorie social-darwiniste de la survie des plus forts – croyant que le conflit fait progresser plus rapidement la société vers les buts macabres du communiste. C’est ce qu’ils appellent le « progrès ».
Au cours de ce processus, ces tyrans lavent le cerveau de leurs partisans en leur faisant croire que les gens qu’ils sont incités à haïr sont les « ennemis du peuple », ou représentent l’ « inégalité ». Cette stratégie permet à un petit groupe de dirigeants corrompus d’inciter les foules à commettre des actes de violence et d’utiliser ces campagnes de violence et de répression pour prendre le pouvoir sur une société.
Ce processus a été répété par les dirigeants socialistes tout au long du XXe siècle, entraînant la mort, selon Le Livre noir du communisme, de plus de 100 millions de personnes.
Les dictateurs socialistes utilisent, et parfois même créent, les maux et les difficultés de la société, puis les utilisent comme des outils sur lesquels ils s’accrochent aux politiques sociales. Ces politiques sont ensuite utilisées pour conduire la société dans la « progression » vers le communisme. Ces maux de société servent de justification et permettent ainsi d’attaquer toute personne qui remet en question ces politiques.
Sous le socialisme, l’égalité est un mensonge. À moins que vous ne vous retrouviez dans l’aplatissement de tous les niveaux de la société unis dans une misère égale, sous le talon d’une bureaucratie d’État massive dirigée par une classe politique corrompue.
Les socialistes accusent les gens de faire ce que les socialistes eux-mêmes font, ce qui détourne la critique de leurs propres actions. Ils fabriquent des épreuves et utilisent l’étiquette d’ « oppression » comme outil pour attaquer divers segments de la société.
Au cours du dernier siècle, dans presque tous les pays où le socialisme a été appliqué, ses tyrans qui ont cherché à créer des systèmes communistes ont laissé derrière eux la famine, le génocide, le totalitarisme, la corruption de masse, l’effondrement moral et l’effondrement social.
Les nobles promesses et les déclarations retentissantes des tyrans socialistes ne sont que des moyens de diversion, des cadres idéologiques qui enferment les gens et cachent les véritables motivations de ces tyrans.
Dans la pratique, le socialisme accomplit le contraire de ce que ses fournisseurs prêchent. Le socialisme est l’idéologie de la tyrannie du gouvernement, de l’octroi d’un pouvoir absolu à une petite clique riche et à la création d’inégalités de masse entre les dirigeants socialistes riches et les masses pauvres.
Joshua Philipp est journaliste d’investigation supérieur pour Epoch Times.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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