Le conseiller de campagne du président américain Donald Trump a déclaré que l’équipe vise à présenter des preuves lors d’un éventuel débat au Congrès le 6 janvier si les législateurs de la Chambre et du Sénat s’opposent aux votes du collège électoral des États.
À partir de mercredi, il semble qu’au moins un membre du Sénat, le sénateur Josh Hawley (Parti républicain, Missouri), et un certain nombre de législateurs de la Chambre s’opposeront aux votes électoraux lors de la session conjointe du Congrès. Le sénateur Hawley a annoncé qu’il s’opposerait au vote électoral, en soulignant les efforts précédents des démocrates dans ce sens lors des élections présidentielles de 2004 et 2016. Après l’objection, un débat d’une durée de plusieurs heures aura lieu.
Miller a déclaré que des preuves pourraient être présentées au Congrès, ce qui serait différent de ce que l’équipe de campagne de Trump a présenté devant les tribunaux au cours des dernières semaines.
« Nous aurons une chance devant le peuple américain, la semaine prochaine, de présenter ces affaires, toutes ces preuves de fraude », a déclaré M. Miller à Newsmax, pointant du doigt un procès intenté par le député Louie Gohmert (Parti républicain, Texas) contre le vice-président Mike Pence en début de semaine pour l’empêcher de confirmer la victoire électorale de Joe Biden. M. Miller a déclaré à la rédaction que la loi de 1887 sur le dépouillement des voix permet au vice-président, qui est le président du Sénat, de présider la session conjointe du Congrès.
Ensuite, M. Miller a dit à Newsmax qu’il espérait qu’au moins un sénateur et un représentant s’unissent pour s’opposer au vote du collège électoral, ce qui permettrait deux heures de débat.
Si cela devait arriver, M. Miller a déclaré que l’équipe du président Donald Trump cherchait à présenter des preuves de fraude ou d’irrégularités lors de l’élection du 3 novembre, et cela inclut les modifications de la loi concernant les bulletins de vote par correspondance dans le Wisconsin, les « valises de bulletins » en Géorgie qui ont été déposées tard dans la nuit du 3 novembre au State Farm Center d’Atlanta, les blocages en Arizona et au Michigan pour empêcher l’inspection des systèmes de vote, et les allégations que les bulletins ont été comptés plusieurs fois.
« Ce sont les types de preuves spécifiques que nous voulons présenter au peuple américain sur la scène nationale et ne pas permettre aux politiciens locaux de les balayer sous le tapis », a déclaré M. Miller.
Il y a quelques semaines, l’équipe de Trump, dirigée par Rudy Giuliani, a présenté une vidéo de surveillance du State Farm Center qui montrait des boîtes ressemblant à des valises que l’on faisait rouler sous une table. Cette vidéo a été diffusée après que des fonctionnaires électoraux aient prétendument dit à d’autres travailleurs et aux observateurs que le décompte était fait pour la nuit.
Le Parti républicain de Géorgie a déclaré avoir reçu des réponses et des déclarations contradictoires et incorrectes de la part des fonctionnaires du comté de Fulton sur ce qui s’est passé la nuit des élections, et les fonctionnaires ont ensuite reconnu que le comptage des votes s’est poursuivi jusqu’aux premières heures du matin. En réponse à la vidéo, les fonctionnaires électoraux de l’État ont déclaré que rien d’inhabituel ne s’était produit avec les urnes et le processus de comptage des votes dans le comté de Fulton.
S’exprimant sur le Wisconsin, il a déclaré : « L’article II de la Constitution est très clair : les assemblées législatives des États, et les assemblées législatives des États seuls, établissent les systèmes de vote pour chaque État, les codes et la façon dont ils sont menés. » Il a ajouté : « Et ce que nous avons ici, c’est plus de 20 000 bulletins de vote qui ont été déposés sans qu’il y ait de demande de bulletins de vote par correspondance. Le Wisconsin est très clair, très précis, il faut avoir une demande de bulletin de vote par correspondance dans son dossier. »
Focus sur la Chine – Un mystérieux smog
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.