Les relations entre les neurones peuvent en dire long sur une personne. En règle générale, il existe un lien étroit entre les différentes régions du cerveau, le développement intellectuel et le bonheur.
La description de la structure des relations dans le système nerveux est appelée connectome. L’étude et l’analyse de l’architecture des connexions neuronales relèvent d’un processus plutôt laborieux. Pour faire la transcription des neurones du ver caenorhabditis elegans (total 302 neurones), les experts ont mis douze ans.
Le cerveau humain a environ 100 milliards de neurones, mais parfois, il est assez simple de comprendre les processus de surface.
Connection et capacités
Les chercheurs ont analysé les résultats de scans du cerveau de 460 bénévoles. Ils ont trouvé des interactions caractéristiques de neurones dans le cerveau. Il est avéré que certains modèles de connectomes sont associés à des qualités positives : une bonne mémoire, du vocabulaire, un sentiment de satisfaction dans sa vie et une bonne éducation.
Certains ont des traits négatifs : la colère, les troubles du comportement, la dépendance aux drogues et les troubles du sommeil.
Les scientifiques croient que la structure des relations neuronales du cerveau permet de déterminer si nous vivons heureux ou pas.
Selon le Daily Mail, un projet appelé projet connectome humain est mené conjointement par les universités d’Oxford, de Washington et du Minnesota. Il vient de commencer mais a déjà dépassé le stade de l’analyse préliminaire. Dans l’avenir, les chercheurs vont analyser le cerveau de 1 200 bénévoles et étudier leurs conditions de vie et leurs perspectives sur la vie.
Le professeur Stephen Smith, l’un des chercheurs de l’étude, a déclaré : « Nous avons sélectionné 200 zones à travers le cerveau qui fonctionnent différemment les unes des autres. Ensuite, nous avons analysé la manière dont ces régions interagissent les unes avec les autres pour chacun des participants ».
Les connectomes ont une relation étroite manifestée par des rafales symétriques de l’activité des deux hémisphères du cerveau dans cinq domaines distincts. Ces modèles de connectome ont été observés chez des personnes ayant un grand vocabulaire, une bonne mémoire, la satisfaction de la vie, un revenu suffisant et une bonne éducation.
Les modèles de connectomes, moins synchronisés, surviennent généralement chez les personnes qui éprouvent souvent de la colère ou la dépendance aux drogues ou une mauvaise qualité de sommeil.
Une fois que ces connexions neuronales sont repérées, la question se pose naturellement. Est-il possible d’influer sur l’augmentation du nombre de connexions dans le cerveau ?
La méditation
La première chose qui vient à mon esprit est la méditation. Les recherches qui ont révélé des influences positives de la méditation apparaissent l’une après l’autre.
Des scientifiques de l’université de Californie, par exemple, ont constaté que certaines zones du cerveau des personnes pratiquant la méditation, ont plus de matière grise que celles des personnes qui ne pratiquent pas la méditation.
D’autres études ont confirmé que la méditation favorise la formation de liens plus étroits entre les régions du cerveau et ralentit le taux de dégénérescence liée à l’âge. La méditation favorise la formation des réseaux neuronaux développés dans les parties frontale, temporale, pariétale et occipitale, la partie antérieure du corps calleux, ainsi que les structures limbiques et le tronc cérébral.
Les scientifiques de l’université de Yale ont découvert chez les personnes pratiquant la méditation de manière continue, une diminution de l’activité dans le domaine médial préfrontal et le cortex cingulaire postérieur. Ces zones du cerveau sont liées à des trous de mémoire, à l’anxiété, à un déficit d’attention, à de l’hyperactivité et à l’accumulation de plaques de bêta-amyloïdes de la maladie d’Alzheimer. Cette diminution d’activité a été observée chez tous les pratiquants, quelle que soit la méthode méditative qu’ils pratiquent.
Catherine Keller a participé à cet article.
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