L’OM est au ralenti: déjà battus dimanche à Strasbourg, les Marseillais ont été tenus en échec vendredi à domicile par Angers (1-1), lanterne rouge du championnat, et traversent leur première période creuse depuis l’arrivée de Roberto De Zerbi.
Il fallait rebondir et montrer que la défaite en Alsace n’était qu’un « incident de parcours », comme l’avait demandé jeudi l’entraîneur italien de l’OM. Il fallait aussi recoller au Paris et à Monaco, qui filent devant.
C’est raté, raté comme le match livré par ses hommes vendredi, le plus pauvre de la saison, plus pauvre encore sans doute que celui de Strasbourg.
Face à Angers, qui n’a pas gagné un match cette saison, et malgré l’ambiance tristounette au Vélodrome, avec deux secteurs fermés par la commission de discipline de la LFP, Marseille partait pourtant nettement favori.
De Zerbi avait injecté un peu de nouveauté avec les titularisations de Neal Maupay, Valentin Carboni et Ulisses Garcia, mais il ne s’est en fait pas passé grand-chose, voire à peu près rien, jusqu’à la 26e minute et l’expulsion logique de Lilian Raolisoa pour une grosse faute sur Garcia.
⏱️ 90’+6 | #OMSCO 1️⃣-1️⃣
C’est terminé. Partage des points à l’Orange Vélodrome entre l’OM et Angers SCO.🗓️ RDV après la trêve internationale, le dimanche 20 octobre, pour Montpellier-OM. pic.twitter.com/6gPRzKRuMb
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L’OM en supériorité numérique
En supériorité numérique, l’OM pensait alors trouver les espaces dont il manquait, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu car Maupay a à son tour été exclu pour deux cartons jaunes récoltés en trois minutes et que l’on qualifiera simplement d’évitables.
Michel Platini proposait récemment de jouer les matchs à 10 contre 10 pour rendre le football plus attrayant et la rencontre de vendredi était donc soudainement devenue l’occasion de tester la proposition de l’ancien n°10 des Bleus.
Mais l’expérience n’a pas été très concluante. Jusqu’à la pause, l’OM a ainsi eu la balle les trois-quarts du temps et a multiplié les frappes, mais sans jamais créer réellement de danger.
Le bijou de Farid El Melali à l’Orange Véldodrome 💎#OMSCO (1-1)pic.twitter.com/XJiWKy0cZl
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En face, Angers a très vite commencé à essayer de gagner du temps, déjà, et tout cela s’est terminé à la pause sous une grosse bronca qui visait sans doute un peu tout le monde, les Angevins, l’arbitre et probablement aussi l’OM, vraiment très moyen depuis son exploit à Lyon.
Marseille a pourtant ouvert le score, grâce à l’Anglais Jonathan Rowe, le héros du match de Lyon, qui a marqué à un moment où Angers n’en finissait plus de reculer sous la pression (1-0, 51e).
Pardon chef 🫡#OMSCO pic.twitter.com/6TCM7C3ByL
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Angers est revenu grâce à un beau coup-franc
Mais Marseille n’a pas su tenir son avantage et Angers est revenu grâce à un beau coup-franc de Farid El Melali (1-1 54e) après une faute de Pierre-Emile Hojbjerg, moins souverain depuis deux matchs.
C’est aussi le cas de Mason Greenwood, détonateur du bon début de saison marseillais et auteur vendredi d’un match épouvantable, avec une avalanche de mauvais choix.
jusqu’au bout, Marseille a tout de même poussé, bien sûr, avec notamment les débuts au Vélodrome sous le maillot de l’OM d’Adrien Rabiot. Amir Murillo a même cru marquer, mais la VAR a montré qu’il avait touché le ballon de la main (68e).
Au bout du compte, l’OM a donc laissé filer des points et l’euphorie qui avait gagné Marseille après l’improbable succès ramené de Lyon est clairement retombée. Après la trêve, les Marseillais iront à Montpellier pour se remettre dans le sens de la marche. Il le faut, car ensuite c’est le Paris SG qui viendra au Vélodrome.
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