À Lille, trois policiers chargés de la sécurité des transports en commun ont empêché un adolescent de se suicider dimanche soir vers 23 h. Le jeune homme voulait sauter d’un pont.
Près de la gare Lille Europe, ce soir-là, trois gardiens de la paix du Service interdépartemental de sécurisation des transports en commun (SISTC) ont été alertés par un automobiliste. Un adolescent, les yeux hagards, se trouvait « au bord d’un pont enjambant le périphérique, prêt à sauter », raconte à 20 Minutes Cédric, l’un des policiers en question.
Âgé de 17 ans, le jeune homme avait enjambé le parapet du pont d’Erfurt, derrière l’hôtel Crowne Plaza, et regardait le vide. « On a tenté d’engager la discussion, mais il est resté fermé », se souvient Cédric qui, avec ses collègues, se demandait que faire.
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— 20 Minutes Lille (@20minuteslille) April 28, 2020
L’identité du jeune homme a été découverte par les professionnels puisque les parents de ce dernier avaient déclaré une disparition inquiétante dans l’après-midi. Après plusieurs monologues de la part des policiers, sans obtenir de réponse de l’adolescent, les gardiens de la paix ont changé de stratégie.
« On a commencé à lui dire qu’il pouvait provoquer un accident grave et tuer des gens, peut-être même des enfants, en se jetant sur la route. Ça a marché. Sans dire un mot, il est venu vers nous, puis, soudain, s’est mis à détaler vers un autre pont situé de l’autre côté de la gare de Lille Europe », explique le policier.
Le pont donnait cette fois-ci sur un parc, et il était clair que le jeune voulait encore sauter. « Heureusement, mon collègue l’a attrapé par la ceinture au moment où il enjambait le parapet et je suis arrivé à temps pour faire basculer les deux sur le trottoir », raconte Cédric.
L’adolescent a été pris en charge par les pompiers, puis conduit à l’hôpital. Selon ses parents, qui ne connaissent pas les motivations de son geste, ce ne serait pas lié au confinement.
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