La dette publique a pour la première fois dépassé le seuil symbolique des 3000 milliards d’euros.
L’endettement du pays, qui s’est massivement accru avec la crise sanitaire puis le choc énergétique, s’est encore alourdi de 63,4 milliards d’euros pour atteindre 3013,4 milliards en valeur absolue fin mars.
ALERTE : Pendant que la France s’embrase, sa dette publique continue de flamber et atteint un nouveau record historique de 3 013,4 milliards d’euros au premier trimestre 2023 !
Bientôt le FMI à Paris ?#France #dette #faillite pic.twitter.com/InZGPpbaU7— Marc Touati (@MarcTouati) June 30, 2023
Par rapport au PIB, la dette publique est remontée à 112,5%, contre 111,8% (revu en hausse) à la fin décembre 2022, et 114,8% au premier trimestre de 2022.
« Des dettes ont été émises ce trimestre-ci alors qu’elles auraient pu être émises le trimestre d’avant ou d’après », a nuancé Sylvain Bersinger, chef économiste du cabinet Asterès, interrogé par l’AFP. « Il ne faut pas se dire, c’est génial la consommation repart ou c’est catastrophique, la dette augmente », a-t-il résumé.
Le niveau de dette reste toutefois élevé et bien au-delà de l’objectif budgétaire européen de 60% du PIB qui, après sa suspension durant le Covid-19, sera de nouveau de mise en 2024.
Et cette augmentation de l’endettement tombe d’autant plus mal au moment où le gouvernement a prévu de couper au moins dix milliards d’euros de dépenses sur le quinquennat, notamment dans la santé, pour tenter de redresser les finances publiques. S’y ajouteront d’autres économies dès le budget 2024.
L’exécutif a présenté en avril une trajectoire plus ambitieuse pour le rétablissement des comptes de la France, qui prévoit de ramener la dette à 108,3% du PIB en 2027 et le déficit à 2,7%, dans les clous européens, contre 4,9% prévus cette année.
Après 2,5% en 2022, la croissance économique devrait ralentir à 0,6% cette année, selon une prévision de l’Insee publiée mi-juin. C’est moins que la hausse de 1% anticipée par le gouvernement.
Hausse des prix de l’alimentation de +13,6% sur un an
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait promis début juin que des centaines de produits alimentaires verraient leur prix baisser dès le mois de juillet en vertu d’un engagement pris auprès de Bercy par ces 75 grands industriels de l’agroalimentaire, qu’il avait par ailleurs poussés à rouvrir des négociations commerciales avec les distributeurs.
Il est à noter que les prix de l’alimentation ont augmenté de +13,6% sur un an.
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