Masques, blouses, gants… À l’hôpital, « la pénurie reste importante »

Par Epoch Times avec AFP
21 avril 2020 08:54 Mis à jour: 21 avril 2020 18:31

Le Syndicat des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (Snphare) a réalisé un sondage en ligne qui a recueilli 1 305 réponses, quasi-exclusivement de médecins.

Même si les hôpitaux ont obtenu des équipements de protection contre le coronavirus, « la pénurie reste importante », selon une enquête publiée mardi 21 avril par un syndicat d’anesthésistes, qui demande de « protéger au maximum » les soignants.

« Dénoncé dès le début de la crise sanitaire », le manque de masques, blouses et gants persiste, affirme dans un communiqué le Syndicat des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (Snphare). L’organisation a réalisé un sondage en ligne du 7 au 17 avril, qui a recueilli 1 305 réponses, quasi-exclusivement de médecins.

Blouses : « 50% de pénurie »

Ainsi si « l’accès aux masques chirurgicaux s’améliore », avec seulement 7% d’« insuffisance ou absence », 20% des praticiens disent manquer encore de modèles FFP2 et 25% de lunettes de protection. Les résultats sont nettement moins bons pour les blouses, dont « la disponibilité reste un sujet très problématique », avec « 50% de pénurie » pour les modèles étanches et 35% pour les surblouses en plastique. Quant aux gants « couvrant les avant-bras », 68% des sondés font état de leur « manque ou absence ».

« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »

Dépistage hebdomadaire des soignants

Cette situation « inquiète pour l’arrivée d’une éventuelle deuxième vague épidémique », prévient le Snphare. À l’approche du déconfinement de la population, le syndicat estime que « la reprise de l’activité initialement déprogrammée » (chirurgie, consultations) « impose de protéger au maximum les professionnels de santé et les patients à risque » contre une possible contamination au virus du PCC. Il réclame pour cela un dépistage « systématique, au minimum hebdomadaire » de tous les soignants et « au moindre doute » pour ceux présentant des symptômes.

Le virus du PCC, connu communément comme le nouveau coronavirus ou Covid-19, s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

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