Une mère britannique de deux enfants raconte son calvaire après avoir passé trois jours dans le coma, apparemment pour avoir bu par accident un soda light. La mère aurait réagi sévèrement à l’aspartame, un édulcorant artificiel couramment trouvé dans les sodas light.
Elizabeth Perkins, de Swadlincote dans le Derbyshire, en Angleterre, a déclaré à Caters News avoir commandé un soda ordinaire, dans un pub, en octobre 2019. On lui a donné un soda light par erreur et elle l’a bu, mais affirme avoir senti dès la première gorgée que quelque chose n’allait pas.
« J’avais demandé un coca ordinaire et j’avais insisté auprès du barman pour que le coca soit ordinaire comme d’habitude », a expliqué Mme Perkins, qui savait être allergique à l’aspartame. « Mais dès ma première gorgée, j’ai tout de suite décelé un goût étrange. »
« Je me sentais comme on se sent quand on va être malade », a-t-elle déclaré. Mme Perkins, alors âgée de 30 ans, a perdu connaissance et s’est réveillée à l’hôpital trois jours plus tard.
« Parfois on vous donne d’emblée des boissons à faible teneur en sucre ou sans sucre, mais pour moi, cette erreur peut être fatale », a déclaré Mme Perkins plus tard à Caters. Ses deux jeunes fils, Matthew et Jacob, sont également allergiques aux édulcorants artificiels.
L’allergie à l’aspartame peut provoquer un gonflement des lèvres, de la langue et de la gorge, des lésions cutanées, des démangeaisons importantes, des difficultés respiratoires et même un gonflement des glandes salivaires, selon une étude publiée en 1996 dans JAMA Internal Medicine.
Après s’être réveillée de son coma de trois jours, Mme Perkins a passé quelque temps à l’hôpital avant de rentrer chez elle retrouver ses fils. Elle a souhaité raconter son histoire pour mettre en garde le public de la gravité de cette allergie.
Cette mère de famille veille également à la santé de ses enfants. Depuis qu’elle a découvert que de nombreux aliments transformés et prêts-à-manger contiennent des édulcorants artificiels, Mme Perkins prépare de toutes pièces les lunchs de ses fils pour ne pas les exposer à ces substances, selon Metro.
Mme Perkins déplore également les impacts de cette allergie sur leur vie sociale. Ses fils, dit-elle, ne partagent souvent pas les gâteaux d’anniversaire de leurs amis parce que les glaçages de gâteaux du commerce contiennent des édulcorants artificiels.
« On a l’impression d’être puni pour avoir besoin des produits faits de sucre alors qu’en réalité, c’est une nécessité », dit-elle. « Nous en avons besoin pour survivre. »
« Je ne pense pas que les gens réalisent à quel point l’impact entre ces deux produits est différent », a poursuivi Mme Perkins, « et depuis la taxe sur les boissons sucrées, les boissons faites de sucre sont de moins en moins servies. »
La taxe britannique sur l’industrie des sodas, communément appelée « sugar tax » (taxe sur le sucre), a été annoncée pour la première fois en mars 2016. Cette taxe oblige les commerçants britanniques à payer des taxes supplémentaires sur les boissons à forte teneur en sucre ; de nombreux cafés, pubs et restaurants ont ainsi supprimé les sodas faits de vrai sucre de leurs menus afin de limiter les frais.
Selon le ministère des Finances, la taxe a incité plus de 50 % des commerçants britanniques à réduire le sucre de leur offre de boissons, ce qui équivaut à 45 millions de kilos de sucre chaque année.
L’aspartame est l’un des édulcorants artificiels les plus utilisés dans la production alimentaire. Cet édulcorant est composé d’acide aspartique et de phénylalanine, deux acides aminés naturels, et sa consommation humaine modérée est approuvée être sécuritaire par la FDA, selon Healthline.
Toutefois, pour les consommateurs qui y sont allergiques et souhaitant éviter les sucres raffinés, ou explorer des alternatives naturelles au sucre et aux édulcorants, le miel, le sirop d’érable, le nectar d’agave, le jus de fruit, la mélasse et le stévia sont aussi des alternatives saines.
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.