Originaire des plantes himalayennes de l’Inde, le moringa est un arbre capable de croître rapidement sur un sol pauvre et sec. Il est cultivé aujourd’hui dans les zones tropicales où subsistent la malnutrition, et, souvent, le manque d’eau.
Sur le marché des super aliments, le moringa est un champion. Ce légume-feuille, récolté principalement en Afrique et en Asie, regroupe tous les bienfaits recherchés par les personnes soucieuses de leur alimentation. Parmi les 13 espèces recensées, le moringa oleifera est le plus employé. Sur les étals français, la plante n’est souvent disponible que sous forme de gélules ou de comprimés.
Pourtant le moringa est comestible sous toutes ses formes, des fruits aux graines, en passant par les racines, et révèle tous ses bénéfices une fois transformé en poudre.
Toutes les parties de la plante sont utilisées
En Inde, la racine est un stimulant pour les paralysies et utilisée aussi dans les affections nerveuses ainsi que comme tonique cardiaque et circulatoire. Au Nigéria, la racine et l’écorce sont antiscorbutiques et utilisées par voie externe contre les irritations. Au Sénégal, les emplois les plus courants concernent les enfants rachitiques, bronchitiques, fiévreux, souffrant de céphalées et de névralgies ; les traitements divers vont de l’instillation du suc frais de la feuille ou des inflorescences dans les yeux et de l’administration de la racine en poudre nasale, aux boissons et lavages corporels avec des macérés de feuilles, écorces et racines.
La consommation de feuilles de moringa est par ailleurs particulièrement recommandée pour l’équilibre de la santé. La médecine traditionnelle indienne leur reconnaît des vertus pour combattre plus de 300 maladies.
Aux Etats-Unis et en Europe, le moringa devient de plus en plus tendance. Il séduit les consom’acteurs par sa richesse nutritionnelle, mais aussi parce qu’il permet de réduire sa consommation de viande, ou encore parce qu’il favorise le développement économique des pays pauvres.
Plus riche en protéines, en vitamines et en minéraux que la plupart des légumes, le moringa, et en particulier ses feuilles, offrent un cocktail concentré d’hydrates de carbone, de protéines, de fibres, de calcium, de cuivre, de fer, de potassium, de magnésium, de phosphore, de sélénium, de zinc de vitamines A, B1, B2, B3, C, E…
100 grammes de ce « légume miracle », en poudre de feuilles séchées, contiennent à poids égal 17 fois plus de calcium que le lait, 15 fois plus de vitamines C que l’orange, 10 fois plus de vitamine A que la carotte, 6 fois plus de fer que les épinards, 3 fois plus de potassium que le yaourt et près de 2 fois plus que dans la viande de bœuf (sans le mauvais gras). Comme la spiruline, le moringa apporte les 8 acides aminés essentiels (isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, glycine, histidine, proline, sérine, tyrosine).
Côté santé, le moringa offre aussi les acides gras essentiels (omégas 3,6 et 9), reconnus pour les vertus immunitaires et anti-inflammatoires.
Les bienfaits cités par la médecine indienne
Parmi les 300 bienfaits cités par la médecine indienne, dont il est originaire, en voici quelques-uns :
-Le moringa oleifera a la plus haute teneur en antioxydants jamais égalée par un aliment, grâce à sa teneur exceptionnelle en actifs protecteurs de nos cellules, et notamment des cellules cérébrales. C’est un excellent stimulant intellectuel.
-La présence importante de minéraux et de vitamines permet de baisser la tension artérielle.
-Enfin, le moringa stimule la digestion.
-Les vitamines B6, C et E, le sélénium, le zinc soutiennent le bon fonctionnement du système immunitaire.
-Le calcium est essentiel au bon fonctionnement des enzymes digestives, qui jouent un rôle majeur dans la digestion de tous les nutriments (protides, lipides, glucides) et dans leur bonne utilisation par l’organisme. Ballonnements, lourdeurs digestives, maux de ventre, désordres du transit, fatigue après le repas… Le calcium du moringa est parfaitement biodisponible.
-Sa richesse en macronutriments en fait un excellent allié des sportifs. La présence de fer agit directement sur la production de globules rouges et l’oxygénation des muscles du cerveau, mieux irrigués.
-Les acides aminés, comme la tyrosine et le tryptophane, sont aussi précurseurs de neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine…) impliqués dans l’attention, le stress et l’humeur.
Comme cet arbre est de croissance rapide (environ 3 ans après sa plantation, il commence à donner des fruits), on pourrait produire en grande quantité une huile connue internationalement sous le nom d’ « huile de Ben ». Cette huile contient 70% environ d’acide oléique. Proche de l’huile d’olive, elle est très recherchée.
Quant aux tourteaux obtenus après extraction de l’huile, ils sont riches en protéines et peuvent permettre de provoquer la floculation des impuretés contenues dans une eau trouble et ainsi la purifier.
Enfin les utilisations traditionnelles antibactériennes peuvent être expliquées, surtout pour les racines, par la présence de trois substances antibiotiques : pterygospermine, athomine, spirochine dont les spectres antibactériens sont très larges. La spirochine agit aussi comme cardiotonique.
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