La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a confirmé jeudi le maintien en détention provisoire du policier auteur du tir mortel sur Nahel, dont le décès le 27 juin après un contrôle routier avait déclenché une semaine d’émeutes.
La chambre de l’instruction a assuré à l’AFP avoir confirmé « une ordonnance de rejet de demande de mise en liberté du juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Nanterre », comme BFMTV l’avait rapporté plus tôt.
Florian M., 38 ans, reste donc en détention depuis le 29 juin après avoir été mis en examen pour homicide volontaire. Son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat. La mort du jeune Nahel, 17 ans, le 27 juin lors d’un contrôle routier, a été l’élément déclencheur de plusieurs nuits de violences urbaines en région parisienne et dans le reste du pays. Elles ont été marquées par des scènes de pillages, des tirs de mortiers d’artifice sur des bâtiments publics et des incendies.
Un autre policier sous contrôle judiciaire
Un autre policier, de la Bac de Marseille, avait été placé en détention provisoire le 21 juillet pour avoir blessé grièvement au crâne Hedi, 22 ans, en marge des émeutes, provoquant la protestation de membres des forces de l’ordre à travers la France. Le policier marseillais avait finalement été libéré le 1er septembre et placé sous contrôle judiciaire.
La Première ministre Élisabeth Borne a présenté jeudi des mesures pour répondre aux violences urbaines, et a notamment annoncé dans un discours aux maires « une enveloppe de 100 millions d’euros » pour « aider à la réparation et à la reconstruction ».
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