Âgée de seulement seize ans, Olympe se bat contre un « cancer très agressif » depuis plusieurs mois. Si la jeune fille a connu une courte phase de rémission, la maladie s’est à nouveau déclarée cet été.
Hospitalisée depuis ses treize ans – au CHU de Nantes en rééducation fonctionnelle dans le service des blessés médullaires et au CHU d’Angers en onco-pédiatrie pour ses traitements, opérations et séjours de longue durée –, Olympe Guillossou souffre d’un gliome de haut grade situé dans la moelle épinière, au niveau du cou et des cervicales.
Une forme de « cancer très agressif » et une « localisation très rare pour ce cancer » souligne sa mère, Virginie Grouhan.
Depuis la découverte de sa maladie le 16 décembre 2017, Olympe a subi plusieurs opérations. Devenue tétraplégique à la suite de ces interventions particulièrement lourdes, elle est désormais en fauteuil roulant électrique et souffre de fortes douleurs neuropathiques.
« Elle a le cancer depuis qu’elle a treize ans. Elle avait des signes de brûlures, des picotements, des fourmillements et a commencé à perdre la sensibilité des doigts. On a découvert la tumeur lorsqu’elle avait tout juste quatorze ans et elle est hospitalisée depuis ce jour », a confié sa mère à la rédaction d’Epoch Times.
« On la prend le weekend quand c’est possible et elle rentre manger le soir avec moi et sa petite sœur Georgia à l’appartement que je loue à côté de l’hôpital Saint-Jacques, à Nantes, car je ne peux l’accueillir dans notre maison qui n’est pas adaptée », observe-t-elle.
Si la jeune fille, aujourd’hui âgée de seize ans, a connu une rémission pendant quelques mois après avoir suivi des séances de radiothérapie et un traitement expérimental d’immunothérapie, le cancer s’est de nouveau manifesté au mois d’août dernier.
En plus de la tumeur initiale, Olympe présente désormais « une grosse métastase au tronc cérébral » explique Virginie Grouhan, qui souligne que « ses jours sont comptés ».
Afin de stabiliser la tumeur de leur fille, ses parents souhaitent qu’elle puisse accéder dans les plus brefs délais à un protocole expérimental. Pour l’instant uniquement disponible aux États-Unis, ce traitement inclut notamment une molécule baptisée ONC201.
Pour en bénéficier, la jeune fille et ses parents doivent traverser l’Atlantique.
« Le médicament arriverait peut-être en France entre fin janvier et début février, mais l’espérance de vie d’Olympe est très courte, elle ne peut pas attendre », a expliqué Mme Grouhan aux journalistes de France 3.
« Nous faisons tout pour tenter de sauver sa vie »
Aux États-Unis, seuls dix-sept établissements administrent le médicament en question selon la mère de l’adolescente : « Certaines institutions demandent jusqu’à 800 euros seulement pour regarder le dossier. »
« C’est une enfant qui veut vivre à tout prix, elle l’exprime constamment », confie Virginie Grouhan, elle aussi bien décidée à ne rien lâcher.
Pour financer le voyage d’Olympe aux États-Unis et sa prise en charge par une structure médicale adaptée à son état, ses parents ont lancé une cagnotte en ligne afin de récolter les fonds nécessaires.
« Je créé cette cagnotte pour un départ aux États-Unis et des frais de voyage en avion, le coût du traitement là-bas, les frais d’hospitalisation, de logement », écrit sa mère sur la page dédiée à la cagnotte.
« Nous faisons tout pour tenter de sauver sa vie. Nous menons toutes les investigations possibles pour faire entrer Olympe dans une structure qui lui délivrera l’ONC201, et lui permettra de rester en vie le temps qu’il arrive en France courant fin janvier, février 2020. Elle est déjà sur la liste des patients qui le recevront », ajoute-t-elle.
« Ma fille, mon trésor, ma chair, mon sang, mes tripes, mon moteur de vie, mon exemple de force, de courage, de volonté, de patience, de lutte, de joie, de gentillesse, de don de soi, d’amour, de résistance à la douleur, à la souffrance etc. Je ne peux laisser les choses en l’état, je ne peux pas la laisser partir dans un avenir proche, je ne veux pas la perdre ! » poursuit Mme Grouhan.
« Nous sommes dans un compte à rebours. Elle est encore en vie grâce à son courage, sa volonté de vivre », conclut la mère d’Olympe.
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