La ministre des Sports et des Jeux Olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, a détaillé jeudi son salaire de directrice générale à la Fédération française de tennis (FFT) devant les députés, rémunération qui avait aussi fait l’objet de questions récemment au président de la FFT lui aussi auditionné.
« Le président de la FFT n’a pas menti et je n’ai pas menti dans mes déclarations », a-t-elle dit à la commission d’enquête sur les dysfonctionnements dans le sport, expliquant qu’elle avait bien divisé par trois son salaire en passant de « 1,4 million euros par an » comme directrice exécutive chez Carrefour (400.000 euros brut en fixe, 400.000 euros brut de variable et 600.000 de dotation en actions de performance) à 500.000 euros à la FFT (dont 100.000 de bonus maximum), a-t-elle détaillé.
Ces sommes sont précisées dans la déclaration de revenus, de patrimoine, et d’intérêts que doivent remplir les ministres quand ils sont nommés, et publiées sur le site de la Haute-Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Des sommes qui sont connues depuis son entrée en fonction.
Sa rémunération était proche de celle de son prédécesseur
« Comme je savais que ces questions excitaient pas mal, j’ai pu refaire à l’euro près les calculs et je ne nie aucune des virgules, aucun des chiffres », a-t-elle dit, ajoutant que le « coefficient de trois est exact ». « J’ai renoncé aux deux tiers de ma rémunération pour ma passion dans le sport », a-t-elle affirmé, et a qualifié sa rémunération à la FFT de « très proche de celle mon prédécesseur ». « L’argent n’a jamais été mon moteur », a-t-elle martelé.
Le président de la FFT Gilles Moretton avait été interrogé à ce sujet et Médiapart avait mentionné de potentielles inexactitudes sur le sujet.
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