Vendredi 30 juin, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a réagi aux scènes de pillages, aux émeutes et aux violences urbaines qui se déroulent depuis plusieurs jours en France.
Face aux violences urbaines qui ont actuellement lieu en France et qui ont fait le tour des réseaux sociaux et des médias étrangers, Mateusz Morawiecki, le Premier ministre polonais, a fustigé ces scènes tout en faisant le lien avec l’immigration illégale dont il voudrait mettre fin en Europe, a rapporté Valeurs Actuelles.
« Boutiques pillées, voitures de police incendiées, barricades dans les rues – c’est ce qui se passe actuellement dans le centre de Paris et dans de nombreuses autres villes françaises », a déploré Mateusz Morawiecki sur Twitter, avant de poursuivre : « Nous ne voulons pas de telles scènes dans les rues polonaises. Nous ne voulons pas de scènes comme celles-ci dans aucune ville d’Europe ».
Plądrowane sklepy, podpalane radiowozy, barykady na ulicach – to teraz się dzieje w centrum Paryża i wielu innych miastach Francji. Nie chcemy takich scen na polskich ulicach. Nie chcemy takich scen w jakimkolwiek mieście Europy.
Dlatego będziemy bronić konkluzji Rady… pic.twitter.com/QM5NKbY1Qt
— Mateusz Morawiecki (@MorawieckiM) June 30, 2023
Nasz plan to Europa Bezpiecznych Granic – bezpieczeństwo i porządek publiczny – to są wartości, od których wszystko inne się zaczyna! pic.twitter.com/9anvfDU11d
— Mateusz Morawiecki (@MorawieckiM) June 30, 2023
Constatant la situation en France, le Premier ministre polonais en a ensuite profité pour rappeler que la Pologne et la Hongrie sont toujours formellement contre l’accord sur la réforme de l’asile dans l’Union européenne.
Cet accord, qui doit être négocié avec le Parlement européen, prévoit que les États membres doivent accueillir un certain nombre de « demandeurs d’asile » lorsqu’ils arrivent dans un pays de l’UE soumis à une trop forte pression migratoire. Dans le cas où un État refuserait d’accueillir le trop-plein de migrants des autres pays, ce dernier devra apporter une contribution financière à hauteur de 20.000 euros pour chaque réfugié refusé, a rapporté France 24.
Pour l’heure, les discussions sur cet accord sont toujours en cours. Et au vu des émeutes en France, les dirigeants de la Pologne et de la Hongrie restent sur leurs positions en contestant vivement cette réforme de l’asile.
Pour Mateusz Morawiecki, si « certains pays veulent passer à l’accueil forcé de migrants », il faut aussi « qu’il soit écrit dans les conclusions que ce processus doit être volontaire, et non obligatoire ».
À noter que la Pologne accueille déjà plus d’un million de réfugiés ukrainiens ayant fui leur pays suite à l’invasion russe. En conséquence, plutôt que de lui demander d’accueillir toujours plus, Mateusz Morawiecki a demandé des fonds supplémentaires pour venir en aide à son pays.
« C’est un combat pour la liberté, pas une rébellion », a de son côté déclaré Viktor Orban, le Premier ministre hongrois.
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