Mercredi 12 février, une famille venue se recueillir sur une tombe a remarqué de très nombreuses dégradations qui n’y étaient pas la veille. Au total, une cinquantaine de tombes ont été dégradées dans le cimetière d’Osséjà.
Déjà venue la veille, une famille venue se recueillir ce mercredi vers 15 h a alerté la mairie d’Osséja après avoir constaté que le cimetière de la ville avait été dégradé. La famille est ensuite allée porter plainte à la gendarmerie.
Après s’être rendu sur les lieux, Roger Ciurana, le maire d’Osséja, a déclaré que « de nombreuses statuettes ont été brisées, tout comme des vases. Des croix ont été décollées, arrachées de leur support vertical, jetées voire cassées et retournées. Des fleurs ont été éparpillées sur le sol. Quelques plaques du souvenir ont été aussi brisées mais surtout changées de tombes. »
Pyrénées-Orientales : une enquête ouverte pour la profanation du cimetière d’Osséja ►https://t.co/18oEbfuC7j pic.twitter.com/E0WHu8Lrgd
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« Les 2/3 du cimetière ont été touchés, dont 50 tombes sur 400. Seule la partie haute a été épargnée. Les croix sont à l’envers, on a pensé à un geste satanique, mais les gendarmes ont eu plutôt l’air de penser qu’il s’agissait de jeunes. »
« Je suis écœuré, ulcéré, comme tous mes collègues du conseil municipal et la population qui commence à apprendre la nouvelle. Ce mouvement de violence et de non-respect est révoltant. Toucher un cimetière, c’est toucher à l’intégrité du village. »
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— Actu17 (@Actu17) February 13, 2020
Une enquête a été ouverte par la Brigade de recherches de Prades, accompagnée de la cellule d’Identification criminelle de Perpignan. Cette dernière va faire des constatations techniques et scientifiques et éventuellement faire des prélèvements ADN.
Les équipes espèrent ainsi récolter des indices pour remonter jusqu’aux auteurs. Dès que les prélèvements auront été faits, les familles pourront recenser les dégâts et déposer plainte directement à la mairie d’Osséja.
Le maire, qui a également porté plainte, a conclu : « Nous demandons aux personnes qui sont allées au cimetière entre mardi 12 février 18 h et mercredi 13 février, 15 h, de venir donner des informations pour affiner l’horaire de ces dégradations. »
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— L’Indépendant (@lindependant) February 13, 2020
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