Dans une maison de retraite de Rosny-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis), deux femmes et un homme ont dépouillé des retraités pour près de 80 000 euros.
Interpellés fin avril, une auxiliaire de vie et une aide-soignante (aidées d’un homme également auxiliaire de vie mais qui a fini par être mis de côté par le duo), profitaient de leur travail pour voler les moyens de paiement de résidents d’Ehpad. Tout les moyens y passaient (chéquier, carte bancaire ou encore téléphone portable), jusqu’au signalement de la directrice d’une maison de retraite de Rosny-Sous-Bois, a rapporté Le Parisien.
En effet, celle-ci a signalé à la Brigade des enquêtes d’initiative (BEI) que des vols étaient commis dans son établissement. Très vite, les enquêteurs ont fait le lien avec les deux femmes, deux trentenaires qui « effectuaient des vacations dans des établissements d’accueil et de soin de retraités », ont-ils indiqué.
Les enquêteurs ont pu remonter jusqu’à elles d’abord grâce au témoignage d’une de leurs collègues, qui leur a indiqué qu’une d’entre elles a déjà été poursuivie pour vols dans un autre Ehpad.
Ensuite, un autre employé de la maison de retraite de Rosny-sous-Bois a décrit aux enquêteurs une scène peu commune : le mari de l’une des femmes, découvrant qu’il avait été trompé, s’était rendu dans l’établissement faire un scandale en l’accusant de voler des retraités en situation de faiblesse. Ce témoin aurait aussi servi de confident à l’une des deux accusées, a rapporté Capital.
Pendant leur enquête, les policiers ont découvert que les deux femmes s’en étaient prises à une personne âgée, en la dépouillant de 25 000 euros en quelques mois. Ces dernières faisaient appel à des proches pour écouler l’argent, notamment via des chèques déposés « sur le compte d’un enfant décédé ».
En plus de la maison de retraite de Rosny-Sous-Bois, ce sont d’autres patients, des octogénaires ou nonagénaires, qui ont été victimes des deux femmes dans une clinique des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement de Paris. Selon les enquêteurs, au total, elles auraient ainsi soutiré plus de 80 000 euros aux résidents.
Toujours selon les enquêteurs, les deux femmes utilisaient cet argent pour s’acheter des vêtements ou de la maroquinerie de luxe. Par ailleurs, ils ont retrouvé chez elles du matériel d’une valeur de 32 000 euros, ainsi que de l’argent en liquide.
Les deux accusées, qui ont reconnu les faits, ont été interpellées le 27 avril 2021 avant d’être jugées trois jours plus tard. Elles ont été condamnées à deux ans de prison dont un an avec sursis. Quant à l’homme, qui a été leur complice pendant un temps mais qui était « trop gourmand » selon elles, il a été condamné un an de prison avec sursis.
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