La préfecture du Vaucluse a décidé lundi de limiter les ventes de carburants dans les stations-services du département, jusqu’à jeudi inclus, afin d’éviter des phénomènes « d’achats préventifs préjudiciables au bon fonctionnement » de ces stations.
« Faire des stocks, c’est créer la pénurie. La préfète du Vaucluse appelle la population au civisme et à la responsabilité de chacun. Elle préconise un comportement citoyen, pour assurer la satisfaction des besoins de tous », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
« Sur l’ensemble du département du Vaucluse, la vente et l’achat de carburants (essence, gazole, éthanol, GPL) sont limités à 30 litres pour les véhicules d’un poids inférieur à 3,5 tonnes et à 120 litres pour les véhicules d’un poids supérieur à 3,5 tonnes », a précisé la préfecture. Cette limitation « ne concerne pas les véhicules des services publics ou entreprises assurant une mission de service public ». « La vente et l’achat de carburants (essence, gazole, éthanol, GPL) dans des récipients manuellement transportables sont interdits (notamment jerricans et bidons) sur l’ensemble du département de Vaucluse », a ajouté la préfecture.
À Marseille, certaines stations étaient fermées faute de carburants, d’autres étaient toujours ouvertes ou attendaient du ravitaillement dans la journée, ont constaté des journalistes de l’AFP. Dans une station TotalEnergies proche du stade Vélodrome, les pompes étaient à sec depuis samedi déjà, a précisé le gérant à l’AFP, sans vouloir décliner son identité, et il sait d’ores et déjà qu’il ne sera pas livré lundi : « Je subis la situation, je suis au jour le jour », a-t-il expliqué, désabusé.
Dans le Var, « il n’y a pas de difficultés d’approvisionnement », avait indiqué à l’AFP dimanche la préfecture. « S’il manque parfois certains carburants dans certaines stations, cela s’explique surtout par le week-end où il n’y a pas de ravitaillement, les ravitaillements se faisant en semaine », a-t-on ajouté de même source.
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