Âgée de 44 ans, une femme qui devait sortir de l’école de commissaire de police et prendre son premier poste à Elbeuf près de Rouen, en Seine-Maritime, a été suspendue et mise en examen pour trafic de stupéfiants.
C’est une affaire qui fait tache dans la police nationale. Début juillet, une élève commissaire de 44 ans a été mise en examen pour « transport, détention, offre ou cession, acquisition et emploi de stupéfiants, et participation à une association de malfaiteurs » à Bobigny (Seine-Saint-Denis), après plusieurs mois d’enquête du service départemental de police judiciaire (SDPJ), a rapporté 76actu.
La mise en cause devait sortir d’école ce mois-ci pour devenir adjointe au chef de service du commissariat d’Elbeuf, en Seine-Maritime. Chose qui ne se fera pas, puisqu’elle a été suspendue juste après sa mise en examen, et peu avant son affectation qui n’avait pas encore été actée. Elle a également été placée sous contrôle judiciaire, a rapporté Actu17.
Selon les forces de l’ordre, les faits de trafic de stupéfiants dont elle est soupçonnée se sont déroulés entre septembre 2020 et juin 2021, dans plusieurs départements dont la Seine-Saint-Denis, les Yvelines ainsi que l’Eure. « Des pieds de cannabis et de la drogue ont été découverts à son domicile. Son compagnon, connu des services de police, est lui aussi impliqué dans cette affaire », a précisé une source proche du dossier.
Pour la suite, « on n’en a conclu qu’il n’y aurait pas de commissaire », a déploré le maire de la commune, Djoudé Merabet. En effet, cette femme devait remplacer l’actuel commissaire d’Elbeuf, qui va prochainement prendre son nouveau poste à l’école nationale de police de Oissel, le temps qu’un autre chef de service soit affecté.
« On a besoin d’un interlocuteur régulier, à la hauteur des besoins du territoire », a précisé le maire, qui attend désormais « un commissaire et des policiers. »
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