Un débat est actuellement en cours sur la modification du Règlement sanitaire international (2005) (RSI) afin de donner au directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des pouvoirs législatifs d’urgence sanitaire en cas de pandémie potentielle présumée.
Les 307 changements proposés comprennent la modification de la nature même de l’organisation, qui, de recommandations non contraignantes, deviendrait un organe directeur qui émettrait des proclamations juridiquement contraignantes et exécutoires par un vote à la majorité simple de ses États membres.
Selon le Dr Silvia Behrendt, titulaire d’un doctorat en réglementation sanitaire internationale de l’université de Georgetown, et le professeur Amrei Müller, qui enseigne le droit humanitaire international à l’University College Dublin, ces changements pourraient affecter les moyens de subsistance et les droits de chacun dans le monde en accordant au directeur général de l’OMS des pouvoirs « d’urgence ».
À leur avis, cela aurait pour effet de « sécuriser » l’approche de la gestion des épidémies de maladies infectieuses.
Les politiques et les stratégies élaborées par l’OMS sont naturellement influencées par les sociétés pharmaceutiques, car on estime que 75 à 88% de l’ensemble du financement de l’organisation provient des « contributions volontaires » de sociétés et de fondations telles que la Fondation Bill et Melinda Gates et l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI).
La théorie selon laquelle le virus Covid-19 proviendrait du tristement célèbre laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan circule depuis le début de la pandémie. En mai 2020, le secrétaire d’État de l’époque, Mike Pompeo, a déclaré qu’il existait « d’énormes preuves » que l’épidémie avait débuté dans ce laboratoire.
Cependant, l’OMS est liée au Parti communiste chinois (PCC). En effet, le Covid-19 n’a été déclaré « pandémie mondiale » par l’organisation qu’après que son directeur général Tedros Adhanom a rencontré le dirigeant chinois Xi Jinping, à Pékin, le 11 mars 2020.
Dans son rapport de février 2020 (pdf), l’OMS a félicité le régime communiste chinois pour son « utilisation intransigeante et rigoureuse de mesures non pharmaceutiques » pendant la pandémie, notamment les décrets sur les vaccins et les techniques de confinement qui, dans une large mesure, ont également été adoptés dans d’autres pays, avec de graves conséquences pour les droits de l’homme et l’économie mondiale.
Selon Steve Tsang, directeur de l’Institut de la Chine à l’Université SOAS de Londres, la promotion de la propagande du PCC par l’OMS a permis au régime chinois de « paraître crédible et d’ignorer les coûts humains, sociétaux et économiques de ses réponses ».
L’organisation est même allée jusqu’à louer la population chinoise pour sa réactivité face aux mesures prises par le PCC contre le Covid-19 « avec courage et conviction », affirmant dans le rapport que le peuple chinois a « largement accepté » et « pleinement » participé aux mesures totalitaires prises par le PCC.
L’organisation est même allée jusqu’à faire l’éloge de la population chinoise pour avoir réagi aux réponses du PCC au Covid-19 « avec courage et conviction », affirmant dans le rapport que le peuple chinois « a largement accepté » et « pleinement » participé aux mesures totalitaires du PCC.
Bien entendu, ce rapport ne mentionne pas le fait qu’un Chinois qui ignorerait ces mesures s’exposerait à des peines d’emprisonnement allant de trois à dix ans si les conséquences ne sont pas très « graves ». Dans le cas contraire, cette personne serait condamnée « à la prison à vie ou à la mort ».
Selon Mareike Ohlberg, de l’Institut Mercator pour les études sur la Chine, basé à Berlin, au lieu de le reconnaître, l’OMS a « affiché » sa confiance dans le régime communiste chinois, « qui ne veut pas révéler la façon dont la population a souffert ».
Les directives n’ont pas protégé la santé
Il est indéniable que de nombreuses nations à travers le monde ont fidèlement suivi les directives de l’OMS dès le début de la « pandémie ». Il s’agissait notamment de suivre à la lettre les « conseils » concernant la sécurité et l’efficacité supposées des vaccins à ARNm.
Pourtant, il est désormais évident que ces « vaccins » Covid-19 n’empêchent ni l’infection ni la transmission du virus.
Compte tenu des liens étroits que l’OMS entretient notoirement avec l’industrie pharmaceutique, ces organisations ont même supprimé les informations pertinentes sur la sécurité des vaccins à ARNm ainsi que sur les effets négatifs des confinements.
Pour ne rien arranger, les scientifiques ont maintenant découvert que ces vaccins expérimentaux, et non l’infection par le Covid-19 elle-même, peuvent être à l’origine de problèmes de santé très graves.
Une analyse coûts-avantages réalisée par Stephanie Seneff, chercheuse principale au Massachusetts Institute of Technology, et par Kathy Dopp, chercheuse indépendante, démontre que les vaccins à ARNm pourraient être beaucoup plus mortels que le Covid-19 (pdf). Leur analyse a porté sur les données officielles publiquement disponibles du Royaume-Uni et des États-Unis pour tous les groupes d’âge et a comparé la mortalité toutes causes confondues au risque de mourir à cause du Covid-19.
« Tous les groupes d’âge de moins de 50 ans ont un plus grand risque de décès après avoir reçu une vaccination contre le Covid qu’une personne non vaccinée n’a de risque de décès par le Covid », concluent-ils.
Il n’a pas non plus protégé les Australiens
Il n’a pas non plus protégé les Australiens
Selon le Bureau australien des statistiques (ABS), la surmortalité en Australie a atteint 12,3% de plus que le niveau de référence en avril 2023. Au 30 avril, 56.863 décès avaient été enregistrés, soit 6220 décès de plus que la moyenne pour la même période.
Nous devons nous demander pourquoi, dans une population aussi fortement vaccinée, tant de personnes sont mortes au cours des deux dernières années. Le Bureau australien de statistique a certainement manqué à son devoir en ne signalant pas le nombre de personnes qui auraient pu mourir à cause du Covid-19 et qui ont reçu les injections.
S’il est vrai que de nombreux Australiens décédés du Covid-19 au cours des deux dernières années étaient « entièrement vaccinés », il y a vraiment quelque chose qui cloche dans l’efficacité de ces vaccins.
En outre, on a constaté une augmentation soudaine et inattendue du nombre de décès en fonction de l’âge dans au moins 30 pays du monde industrialisé.
Ed Dowd, dans son livre « Cause Unknown : The Epidemic of Sudden Deaths (Cause inconnue : l’épidémie de décès soudains) », pense que « les décès soudains chez les jeunes dans les pays industrialisés sont dus aux vaccins à ARNm ». Cependant, la cause et l’effet de cette hypothèse ne sont pas encore facilement vérifiables à partir de sources de données.
Ce qui est objectivement vérifiable à partir des données de l’ABS, c’est que, au-delà des décès dus au Covid-19, beaucoup plus d’Australiens sont morts en 2022 et 2023 que d’habitude et que, fin 2021, 80% de la nation était vaccinée.
En avril 2023, les décès dus à des affections cardiaques étaient supérieurs de 9% à la moyenne de référence. Les autres décès d’origine cardiaque survenus entre janvier et avril 2023 étaient supérieurs de 15,4% à la moyenne de référence. Ces résultats sont basés sur les décès certifiés par un médecin.
Les autorités gouvernementales ont tendance à dissimuler ces chiffres, et même lorsqu’ils sont révélés lors de conférences de presse, les médias ne les rapportent généralement pas, ou les rapportent en passant au milieu d’un article.
Pourtant, les nombreux témoignages existants sont tout à fait crédibles et mettent en évidence les dangers potentiels liés à ces vaccins.
L’adoption de politiques sanitaires législatives mondiales transformerait le directeur général de l’OMS en un législateur d’urgence mondial. Cela pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les droits de l’homme, notamment le droit à l’autonomie corporelle et le droit à des produits médicaux sûrs et efficaces.
Heureusement, les États membres, dont l’Australie, ont le pouvoir, en vertu de l’article 61 du RSI, de rejeter ces amendements qui permettraient au directeur général de l’OMS de devenir un législateur mondial à l’occasion d’une autre urgence sanitaire mondiale découlant d’une pandémie perçue. Cette demande doit être explicitement formulée dans les 18 mois suivant l’adoption des amendements concernés.
Ces amendements au RSI ont été adoptés le 27 mai 2022 et deviendront des proclamations juridiquement contraignantes si nos politiciens ne les rejettent pas explicitement d’ici novembre 2023.
Étant donné que les « recommandations sanitaires » fournies par l’OMS pendant la pandémie se sont révélées non seulement peu fiables, mais aussi à l’origine de violations flagrantes des droits humains fondamentaux, nous serions bien avisés d’exiger de nos responsables politiques qu’ils rejettent tous les amendements proposés et qu’ils quittent au plus vite cette organisation discréditée.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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