ENTRETIEN – La coupe est pleine. On peut ainsi résumer l’état d’esprit de Sophie de Menthon à l’issue des législatives. À l’avant-poste pour défendre les idéaux d’initiative et de responsabilité individuelles chers au philosophe Frédéric Bastiat, Sophie de Menthon vient de lancer un « Front de libération des entreprises » avec Ethic, organisation patronale soucieuse de réconcilier les Français avec le monde de l’entreprise. L’objectif de ce projet audacieux ? Protéger notre tissu entrepreneurial d’un « massacre » annoncé. Selon la cheffe d’entreprise libérale, qui conseillait Emmanuel Macron avant d’essuyer une profonde déception, le programme du Nouveau Front populaire, « en réalité antipopulaire », « ruinera la société, y compris ceux qui votent pour lui en croyant qu’il les enrichira ».
Epoch Times : Quels enseignements tirez-vous du résultat des élections législatives en termes de conséquences pour le monde de l’entreprise ?
Sophie de Menthon : Au travers du résultat de ces élections législatives, le monde de l’entreprise, vache à lait de l’État français, paye le prix de l’inculture économique du pays, un analphabétisme entrepreneurial présent à gauche, à l’extrême gauche, et même au sein de la droite, qui ne s’assume pas toujours en la matière.
Toute cette classe politique a mené campagne en faisant des promesses répondant à un catalogue de souhaits des Français : travailler moins, gagner plus, bénéficier de plus d’avantages sociaux… En d’autres termes, elle n’a jamais fait que discuter de la répartition des richesses, sans jamais évoquer le thème primordial de la création de richesses.
Quelles sont, selon vous, les causes à l’origine de ce manque de culture économique que vous déplorez à droite de l’échiquier politique ?
Je pense que cette ignorance économique découle avant tout d’une idéologie mal assimilée issue de la Révolution française ! Avant, il fallait guillotiner les aristocrates. Aujourd’hui, c’est au tour des grands patrons. La lutte des classes s’est transposée jusqu’au sein de l’entreprise où les salariés sont si souvent perçus comme victimes des patrons, considérés comme des accapareurs de richesses.
Pourtant, les Français bénéficient d’une protection sociale inégalée dans le reste du monde, avec des soins de santé gratuits, un SMIC garanti, des allocations chômage généreuses…
Dans un tel contexte, il est difficile d’inculquer une véritable pédagogie économique visant à faire comprendre que le financement de ces politiques sociales provient de l’impôt payé par ce secteur privé si souvent dénigré dans l’Hexagone. Imposer le riche est une bonne action !
S’agissant du Rassemblement national, leur clientèle politique est constituée de personnes parmi les moins fortunées, occupant des emplois moins bien rémunérés. Cela les a naturellement conduits à réclamer, entre autres, une augmentation du SMIC.
Cependant, le RN, avec qui nous avons travaillé comme de nombreux chefs d’entreprise, a tout de même compris que l’augmentation du SMIC appauvrirait inévitablement les salariés légèrement au-dessus de ce seuil, les maintenant dans une trappe à bas salaires.
Mais si cette vérité microéconomique ne fait pas consensus, c’est en raison de cette idéologie gauchisante, véhiculée notamment par le programme scolaire et de facto les enseignants. Les manuels scolaires enseignent davantage le droit de faire grève plutôt que comment créer de la richesse. De la même façon, les professeurs à l’université ne préparent pas les jeunes au monde de l’entreprise.
Au sein des entreprises, nous accueillons régulièrement des stagiaires et, à quelques exceptions près, on est obligé de consacrer trois mois à leur expliquer ce qu’est un client, l’outil incroyable qu’est le téléphone (et pas seulement les mails), comment mener à bien une négociation simple, ce que signifie vendre, comment accueillir et remercier, l’importance de maintenir des fichiers clients à jour… La base ! C’est désolant, car en sortant de l’enseignement supérieur, bien des jeunes n’ont aucune idée du fonctionnement basique d’une entreprise…
À la suite des élections législatives, vous avez décidé de lancer un « Front de libération des entreprises ». Pouvez-vous expliquer en quoi consiste cette initiative et sa genèse ?
Cette idée est née à l’annonce des résultats et fondée sur le constat que ce Nouveau Front populaire est en réalité antipopulaire, puisqu’il ruinera la société, y compris ceux qui votent pour lui en croyant qu’il les enrichira.
Partant du principe qu’il est impossible de compter sur nos politiques, qui ne cherchent trop souvent qu’à conserver leurs postes, j’ai estimé nécessaire de créer un Front de libération des entreprises pour défendre notre tissu entrepreneurial et le protéger du massacre qui s’annonce. Je rappelle qu’une entreprise mettant la clé sous la porte, ce sont aussi des salariés qui sont licenciés.
Pourquoi ai-je choisi le nom « Front de libération de l’entreprise » ? Parce que cette élection a été manipulée pour faire voter les citoyens avant tout « contre » plutôt que « pour » quelque chose.
Par ailleurs, jusqu’à présent, face aux ordalies auxquelles sont aujourd’hui confrontées les entreprises, je n’ai constaté aucune évolution allant dans le bon sens, comme tous ceux qui se sont instantanément ralliés à cette initiative : le Groupement des indépendants, le président du syndicat du BTP, les auto-entrepreneurs, le groupement hospitalier en Île-de-France, la Fédération nationale de l’enseignement privé, Objectif France, Whaller…
Vous évoquez le calvaire des entreprises françaises, asphyxiées par la fiscalité et les normes excessives. Quel est votre regard sur l’action du gouvernement d’Emmanuel Macron pour soutenir le monde de l’entreprise et l’aider à rester à flot ?
La macronie n’a pas vraiment écouté les entrepreneurs sur le terrain pendant sept ans. Ethic n’a jamais été convié à l’Élysée, alors même que je m’y rendais régulièrement sous François Hollande pour échanger avec des ministres et des membres des cabinets ministériels. Aujourd’hui, nous n’intéressons pas le gouvernement. Certes, le président de la République est « pro-business », mais il est surtout pro-grandes entreprises.
Enfin, l’État français demeure encore englué dans cette croyance selon laquelle il peut distribuer de l’argent pour mener telle ou telle politique économique ou sociale, puis le récupérer par la suite via des prélèvements.
C’est ce qui s’est produit, par exemple, durant la crise du Covid-19. En réalité, déverser tant d’argent pour maintenir le pays sous perfusion a eu pour conséquence de conduire à des faillites d’entreprises en série. Trop, c’est trop. Les TPE et PME sont en incapacité de pouvoir rembourser les prêts qu’elles ont contractés durant cette période pour compenser la perte de leur chiffre d’affaires.
De manière générale, il faut en finir avec cette politique de l’argent magique financée par le monde de l’entreprise, et écouter les entrepreneurs, qui sont les créateurs de richesse. D’où ce Front de libération.
Concrètement, quelles actions allez-vous mener pour protéger les TPE et PME d’un monde politique étatiste ?
Au sein d’Ethic, nous avons plusieurs commissions centrées sur différents thèmes : l’énergie, le juridique, le financier, l’industrie (la grande oubliée)… Nous travaillons à identifier ce qu’il faudrait faire dans le souci de défendre la liberté d’entreprendre et la propriété privée. Prélever des impôts auprès des entreprises sans égard revient à porter atteinte à la propriété privée. C’est pourquoi nous ferons valoir nos droits auprès du Conseil d’État et de différentes instances juridiques, en disant non.
Je rappelle que l’ancien président de la République, François Hollande, qui a appauvri la France sous son quinquennat, a annoncé, à peine élu député, que le Nouveau Front populaire devait faire pression en vue d’augmenter le SMIC. En vérité, c’est au patron de juger s’il dispose des moyens financiers pour procéder à une augmentation, car ce sont les entrepreneurs qui savent ce que cela va leur coûter.
Les patrons ne demandent qu’à augmenter le revenu de leurs salariés, mais en France, nous avons la plus grande différence entre le salaire versé à un employé et ce qu’il touche réellement. Par exemple, en versant 100 euros de plus que le SMIC à un de mes salariés, cela coûte en réalité à ma société un total de 420 euros !
Avec ce « Front de libération des entreprises », nous voulons être positifs en identifiant les aberrations qui minent la vie des entreprises, puisque ce travail n’est pas réalisé par les partenaires sociaux, les répertorier sur notre site internet Ethic, et mener des actions presse pour les faire connaître. Il faut que les politiques sachent qu’ils seront comptables de leurs actions. C’est une prise de conscience et un nouvel état d’esprit que nous tentons d’imposer pour le bien commun et celui de nos salariés !
Par ailleurs, si nous avons des propositions concrètes, nous les mettrons en avant. J’ai déjà une bonne nouvelle : Catherine Dumas, sénatrice de Paris, a déclaré qu’elle nous soutenait, donc elle comprend ! Le président du groupe des Républicains au Sénat Bruno Retailleau nous a également apporté son soutien dans cette démarche.
Une démarche résolument libérale donc.
Le libéralisme, un terme qui m’est cher, est souvent perçu comme un gros mot. Valéry Giscard d’Estaing, un homme exceptionnel que j’ai connu, a été le dernier président véritablement libéral à comprendre les enjeux économiques du pays, bien qu’il ait commis des erreurs, notamment avec le regroupement familial. Mais depuis, la gauche a réussi à diaboliser le libéralisme, le présentant comme le pouvoir dominant des riches à travers le monde.
La mondialisation, immense source de progrès pour l’humanité, est honnie au profit d’un retour sur la fermeture sur ses frontières.
Notons d’ailleurs qu’en France, nous opposons le libéralisme économique au libéralisme sociétal. La gauche prône une complète liberté des mœurs, mais, dans le même temps, rejette le libéralisme économique.
Associé au libéralisme, le libre-échange, dont certaines conséquences sont régulièrement dénoncées par les agriculteurs, qui critiquent l’importation de produits à bas coût, fabriqués à l’étranger dans des conditions sanitaires moins strictes qu’en France. Autrement dit, une concurrence déloyale. En tant que libérale, que répondez-vous à cette doléance ?
Que cela n’a rien à voir avec le libéralisme. Il est effectivement anormal d’importer des produits traités avec des substances chimiques interdites en France à nos agriculteurs. Ne confondons pas tout.
En vérité, nos agriculteurs sont des libéraux et des entrepreneurs. Ils comprennent parfaitement l’importance des échanges commerciaux et sont très maltraités, notamment en matière de complexité administrative et fiscale. Aujourd’hui, un agriculteur doit consacrer trois jours par mois à des déclarations administratives…
Pour sortir la France de son marasme économique, vous préconisez à notre classe politique de respecter « le principe de réalité ». À vos yeux, nos dirigeants se sont tellement éloignés du réel que ce principe fondamental doit leur être rappelé ?
Le principe de réalité est absent de notre vie politique, dont les acteurs semblent uniquement préoccupés par le fait de soigner une clientèle, incapables d’appréhender les conséquences négatives de largesses qui coûtent à ceux qui en bénéficient.
À cet égard, il serait pertinent d’exiger que chaque étudiant de l’Institut national du service public, ex-ENA, passe au moins un an dans une entreprise. Pareillement, dans un gouvernement, il serait normal que chaque ministre du Travail ait une expérience d’au moins cinq ans dans le secteur privé pour saisir les défis de la gestion des salaires dans une PME, les implications du recrutement, et les décisions qui en découlent.
Prenons un exemple concret illustrant le refus d’adaptation et du principe de réalité lié à la conjoncture forcément changeante. Il y a quinze ans, j’ai contribué avec Hervé Novelli, à l’époque secrétaire d’État chargé du commerce, au lancement du régime des auto-entrepreneurs. À l’époque, c’était une avancée formidable pour encourager l’entrepreneuriat et réintégrer des chômeurs dans l’économie active.
Depuis lors, l’adoption de ce statut s’est largement répandue, de nombreux jeunes acceptant volontiers, à la demande des entreprises, de travailler sous ce régime simplifié. Leurs charges étant ainsi grandement réduites, celles-ci sont, en échange d’un travail non-salarié, en mesure de recruter le travailleur et de le rémunérer bien plus avantageusement. C’est gagnant-gagnant : moins de charges pour l’entreprise, un revenu supérieur à un salariat pour le travailleur. Bien sûr, il existe parfois des abus. Cependant, notre classe politique se refuse à entendre que bien des travailleurs préfèrent exercer une activité sous ce statut dans ces conditions financières avantageuses, plutôt que sous un CDI, mieux protégé mais moins bien rémunéré.
Autre exemple : les retraites. Nous savons que le système par répartition est insoutenable à long terme. Alors qu’il faudrait travailler jusqu’à 66 ans pour sauver ce régime, bien des politiques veulent supprimer la réforme des retraites et ramener l’âge légal à 62 ans, ce qui est contradictoire et préoccupant si l’objectif est de sauver la retraite par répartition.
En réalité, la meilleure solution consisterait à basculer progressivement vers un système par capitalisation. Si les mélenchonistes diabolisent les dividendes, investir les fonds de retraite dans des placements sans risques permettrait au citoyen de percevoir un complément de revenu significatif une fois sa vie professionnelle achevée. Ainsi, il apprécierait vivement que les fameux dividendes augmentent son pouvoir d’achat. De quoi garantir un changement de perception par rapport à ce système très décrié par la gauche mais adopté par de nombreux pays nordiques. Et figurez-vous qu’en France, ceux qui bénéficient d’un régime de retraite par capitalisation, ce sont… les fonctionnaires !
La problématique du pouvoir d’achat a été au cœur des débats lors des législatives. On oppose souvent le patron d’entreprise, désireux de faire du profit, aux travailleurs, qui peinent avec des bas salaires, et donc un pouvoir d’achat amoindri. En dehors de l’allègement de la fiscalité, quelles solutions préconisez-vous justement pour que certains employés en difficulté retrouvent du pouvoir d’achat ?
Personnellement, je milite pour un système de partage de la richesse capitalistique. Dans les grandes entreprises, les salariés sont généralement satisfaits de leur salaire. Quand une entreprise prospère, tous en bénéficient.
Dans les plus petites entreprises, le partage de la richesse, notamment à travers la participation des salariés au capital, est une excellente pratique pour amener l’entreprise à se développer, et ainsi favoriser le revenu des salariés. Je suis convaincue que nous devrions parfois accorder des actions gratuites, ou bien encourager les salariés à en acheter.
Devenir actionnaire implique une prise de risque et transforme profondément le rapport à notre entreprise. Quand on possède des actions de son entreprise, on ne quitte pas le navire à la première difficulté, ou son poste à 18 heures, quand bien même un client se présente à nous.
Au-delà du pouvoir d’achat, l’entreprise, c’est toute notre vie professionnelle. Il y a là une richesse à s’embarquer dans une aventure enthousiasmante visant à faire réussir un projet. Cet aspect est malheureusement souvent négligé dans les discussions sur le monde de l’entreprise.
Toujours dans l’esprit de votre question, j’ai d’ailleurs contribué à proposer une solution : la prime patron, dénommée abusivement la prime Macron, à l’origine une prime Ethic. Une idée qui m’est venue lors des manifestations des Gilets jaunes, déclenchée par la crise du pouvoir d’achat. J’ai contacté le Medef et Geoffroy Roux de Bézieux, son président, avec cette proposition : offrir une prime exceptionnelle à nos salariés, sans charges, d’un montant libre jusqu’à 1000 euros, pour ceux qui en ont le plus besoin.
Initialement sceptique, ce dernier a finalement soutenu l’idée après que j’ai soulevé la question dans Le Figaro, suscitant des réactions positives parmi des députés. Depuis lors, cette idée a été adoptée et continue de permettre d’augmenter les salaires.
Bercy m’a à l’origine opposé l’argument selon lequel une prime non taxée coûte de l’argent à l’État. Cette logique selon laquelle tout ce qui ne rapporte pas à l’État lui coûte est rocambolesque. Le ministère des Finances s’est donc initialement refusé à autoriser une prime bénéficiant les salariés au motif… qu’il ne pouvait pas la taxer ! Drôle de façon d’augmenter le pouvoir d’achat en particulier pour les industries qui souffrent plus que les autres secteurs.
Cette histoire montre que des solutions existent, mais pour les mettre en œuvre, nous devons être libres d’agir et surtout être écoutés, mais, par ailleurs, malheureusement, les obstacles administratifs persistent.
Le libéralisme d’Emmanuel Macron mis en avant en 2017 a fini par s’effacer au profit de l’étatisme.
J’ai bien connu Emmanuel Macron et nous échangions régulièrement lorsqu’il était secrétaire général à la présidence de la République. À l’époque, je l’ai alerté à mon petit niveau aux réalités des PME. J’avais une grande estime et de l’affection pour lui. Quand je le rencontrais à l’Élysée, il m’apparaissait alors comme un homme ouvert aux idées de droite face à un président très à gauche.
À cette époque, il me demandait de lui transmettre des éléments de langage en faveur des entrepreneurs ! J’en profitais d’ailleurs pour lui dire : « Emmanuel, avez-vous informé le président que deux millions et demi d’entrepreneurs le détestent parce qu’en disant “je n’aime pas les riches“, c’est la réussite des entrepreneurs qu’il visait ? ». Il me répondait : « Oui, je le lui dis, mais il y a toujours quelqu’un qui passe après moi ! »
Lorsqu’il a quitté ses fonctions, il m’a confié qu’il envisageait de créer sa propre entreprise. Finalement, il n’a pas poursuivi cette voie, ayant été rapidement nommé ministre de l’Économie. Ensuite, j’ai été parmi les premières personnes à qui il a annoncé son intention de devenir président de la République.
Je me souviens particulièrement de sa campagne électorale de 2017. Après s’être attaqué à François Fillon, je lui ai envoyé un SMS en lui disant qu’il ne pouvait pas le critiquer comme il le faisait, car il n’avait pas compris qu’il s’agissait aussi de ses futurs électeurs. Il m’a répondu : « Mais oui, bien sûr, vous avez raison ! »
Comme il est très intelligent, je pense que ce moment a peut être marqué un tournant car il a réalisé la nécessité de s’adresser à l’électorat de droite. Peut-être que de là est né le concept du « en même temps »… Et de gauche et de droite.
Fervente admiratrice de son parcours, et ce encore pendant un an après son élection, cet engouement s’est cependant progressivement transformé en une triste déception. Finalement, même s’il a quitté le gouvernement Hollande, je pense que son esprit a toujours été imprégné par une culture de gauche, et surtout étatiste … À la différence, je crois, de Brigitte Macron. Je la connais. Ancrée dans les valeurs et le bon sens, avec détermination, elle a décidé de ne pas interagir en quoi que ce soit en politique, même en privé… Mais ce n’est que mon sentiment personnel.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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