En avril, à Strasbourg, un homme d’une quarantaine d’années avait été pris en flagrant délit de violences envers sa chatte, Louna. Il écope de 9 mois de prison, dont 6 mois ferme.
Catherine Bronner, qui est membre du refuge de Strasbourg, avait porté plainte contre le propriétaire de Louna. Celui-ci avait maltraité sa chatte avec une cruauté inouïe, en pleine rue à Strasbourg, le 14 avril dernier. Il vient d’être jugé et condamné, ainsi que le rapporte 30millionsdamis.fr.
L’animal souffrait de multiples fractures
Le jour des faits, le détenteur de Louna avait été pris en flagrant délit par une bénévole du refuge local. Elle l’avait vu en train de frapper et piétiner la chatte, qui se trouvait alors dans un sac de transport.
Souffrant d’un œil énuclée, de fractures au crâne et de plusieurs fractures à la mâchoire, la pauvre bête avait rapidement été transportée dans une clinique vétérinaire pour y être soignée, précisent nos confrères. Elle avait ensuite été prise en charge par la Brigade de la Protection Animale (BPA).
« Aujourd’hui elle est en vie et son bourreau est puni »
Face au tribunal correctionnel de Strasbourg, le propriétaire de Louna a avoué lui avoir « donné un coup de pied », prétextant que l’animal s’était montré « très agressif ». « Il me griffait et me blessait », a-t-il déclaré. Cependant, même selon son avocate, Louna n’aurait jamais dû « se trouver dans cet état ».
Le tribunal a donc condamné le quadragénaire à 6 mois de prison ferme ainsi que 3 mois avec sursis. La justice lui a également interdit de détenir un animal à l’avenir.
Aujourd’hui Louna, rebaptisée Esperanza, réside dans une famille d’accueil. Malgré son traumatisme, elle ne semble pas trop méfiante à l’égard de l’humain. « Elle va mieux. Elle a une force de résilience, c’est incroyable. […] Elle va pouvoir démarrer une nouvelle vie », a confié à la Fondation 30 Millions d’Amis, Catherine Bronner, qui se félicite de la décision de justice. « Nous sommes très contents. Tout le monde a été très choqué par cette histoire. Aujourd’hui elle est en vie et son bourreau est puni », a-t-elle conclu.
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