La Française Magda Wiet-Hénin, championne du monde en titre dans la catégorie des moins de 67 kg, a été battue et définitivement éliminée dès son entrée en lice dans le tournoi olympique de taekwondo, vendredi à Paris.
L’athlète de 28 ans n’a plus aucune chance d’être repêchée. Sa vainqueure, l’Américaine Kristina Teachout, a en effet été battue en quart de finale. Or, le règlement stipule que seuls les combattants ayant perdu en 1/8 et en quart contre les futurs finalistes sont repêchés.
Prétendante à une médaille, Wiet-Hénin s’est inclinée deux rounds à zéro en huitièmes de finale, dans le superbe cadre du Grand Palais, sans marquer aucun point dans le second (11-8 et 9-0).
« Elle est passée à côté », a réagi le directeur technique national Patrick Rosso. « Elle est dans la précipitation plutôt que la construction, prise par ses émotions je pense. Le seul constat que l’on peut faire, c’est qu’elle n’a pas fait son taekwondo, qui est normalement construit et efficace ».
« Il y a du stress qui s’exprime chez Magda d’une façon un peu plus exacerbée que chez ses collègues », a-t-il développé. « On l’a sentie hier (jeudi) très motivée, très déterminée, mais en même temps avec quelque chose qui pouvait nous laisser craindre un affolement ».
#Paris2024 | ❌ C’est déjà terminé pour Magda Wiet-Henin !
La Française a été largement battue par l’Américaine Kristina Teachout. Une potentielle chance de médaille qui s’envole.
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— francetvsport (@francetvsport) August 9, 2024
La Nancéienne, fille de deux anciens champions de sports de combat, avait déjà perdu dès son premier combat à Tokyo il y a trois ans.
Depuis l’apparition de l’art martial d’origine coréenne au programme olympique en 2000 à Sydney, les Français ont toujours ramené au moins une médaille à chaque édition, mais jamais en or.
Après le bronze de Cyrian Ravet mercredi et la défaite en quarts de finale de Souleyman Alaphilippe jeudi, les Bleus compteront samedi sur Althéa Laurin (+67 kg), médaillée de bronze à Tokyo.
« Il reste une grosse cartouche demain (samedi) quand même », s’est projeté Rosso après la défaite de Wiet-Hénin. « Quand il y a des échecs, ça ne crée pas une dynamique positive. Mais, même s’il y a un collectif qui travaille ensemble pendant des mois, il faut arriver à se désolidariser. Chacun doit mener son championnat et pas vivre celui de l’autre ».
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