L’intervention des agents de la police municipale toulousaine a permis d’éviter un drame.
Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28, un groupe de jeunes cherchent à rentrer dans une boîte de nuit de la route d’Agde après une soirée bien arrosée. Refoulés de l’établissement à cause de leur état d’ébriété avancé, les fêtards se replient vers le centre de la Ville rose en compagnie d’un homme de 29 ans rencontré aux abords de la discothèque. Complètement ivre, une jeune femme du groupe commence à flirter avec le nouvel arrivant, rapportent les journalistes de La Dépêche.
Une fois arrivés à la station de métro Jean-Jaurès, les membres du petit groupe se séparent, laissant la jeune femme avec l’individu qu’ils viennent de rencontrer. Celle-ci finit par repousser ses avances et poursuit son chemin seule. Tout aurait pu en rester là si le jeune homme éconduit n’avait pas décidé de la suivre un moment avant de la plaquer contre un hall du cinéma UGC situé au niveau des allées Franklin Roosevelt.
La police intervient in extremis
Il sera finalement repéré par une patrouille de la police municipale alors qu’il s’apprête à violer la victime dont il avait déjà entrepris d’arracher les habits après avoir lui-même sorti son sexe. Les agents remettront l’agresseur à leurs collègues de la police nationale tandis que la victime sera conduite à l’hôpital de Rangueil. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’auteur présumé serait Sans domicile fixe (SDF).
Les agents de la sûreté départementale devront désormais retracer le déroulement précis de l’agression, dont la victime ne se souvient pas en raison de son état d’ivresse au moment des faits. Ils comptent notamment sur l’exploitation des bandes des caméras de vidéosurveillance et sur les différents témoignages recueillis.
Ce lundi, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, a salué l’intervention in extremis des policiers municipaux dans cette affaire dont l’issue aurait pu s’avérer dramatique.
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