Ce mardi 11 octobre, le chancelier allemand Olaf Scholz s’est inquiété des conséquences commerciales du gigantesque plan d’investissement américain sur la transition climatique, jugeant qu’il risquait de déclencher « une énorme guerre tarifaire » en discriminant les entreprises étrangères.
Ratifié cet été, « l’Inflation Reduction Act » mis sur pied par Joe Biden s’affiche comme le plus gros investissement jamais adopté dans la lutte contre le changement climatique. Il prévoit 370 milliards de dollars pour la construction d’éoliennes, de panneaux solaires et de véhicules électriques.
Certaines dispositions créent des remous à l’étranger, notamment le crédit d’impôt pour l’achat d’une voiture électrique construite dans une usine américaine, tout en étant équipé d’une batterie produite aux États-Unis.
« Nous allons discuter plus en profondeur de la loi sur la réduction de l’inflation avec nos amis américains », a déclaré Olaf Scholz lors d’une réunion des industriels allemands de la fédération d’ingénierie et de mécanique VDMA à Berlin.
« Il ne faut pas que les politiciens de leur pays disent : ‘Nous faisons maintenant de la protection climatique, chère industrie, avez-vous entendu que nous vous protégeons de la concurrence des autres ?' », a-t-il ajouté.
« Nous nous retrouverions avec une énorme guerre tarifaire », a prévenu le chancelier allemand, appelant à une coopération internationale plus étroite sur les mesures de protection du climat et le commerce.
M. Scholz, dont le pays abrite les géants de l’automobile Volkswagen, BMW et Mercedes, n’a pas précisé les aspects des plans de Joe Biden auxquels il s’oppose.
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