Les deux premiers appareils Airbus livrés à l’Ukraine dans le cadre d’un accord sur la vente de 55 hélicoptères civils pour plus d’un demi-milliard d’euros ont été présentés vendredi à Kiev. Les deux hélicoptères H225 Super Puma ont été exposés lors d’une cérémonie officielle à l’aéroport Boryspil en présence du président ukrainien Petro Porochenko et de représentants du géant de l’aviation européenne.
« Il s’agit d’un événement hors du commun, la preuve évidente de l’amélioration des ressources matérielles de nos gardes-frontières, de nos sauveteurs et de notre Garde nationale », a déclaré M. Porochenko. L’Ukraine a signé en juillet un contrat portant sur l’achat à Airbus de 55 hélicoptères civils pour 555 millions d’euros (634 millions de dollars au taux actuel), dont 85% seront financés par un prêt souscrit auprès du Trésor français et de banques françaises.
Les 24 H125, 10 H145 et 21 H225 seront utilisés pour des missions de sécurité civile incluant la surveillance des frontières, le maintien de l’ordre et des interventions de secours. « Ils serviront avant tout à des missions de secours dans les zones montagneuses (et) dans la région de la mer d’Azov et de la mer Noire, où nous devons malheureusement nous préparer à tous incidents », a ajouté le président ukrainien.
M. Porochenko a également souhaité atteindre un « deuxième palier » avec la livraison par Airbus d’hélicoptères militaires à l’Ukraine. Le 25 novembre, les gardes-frontières russes ont capturé, après avoir ouvert le feu sur eux, trois navires militaires ukrainiens et leurs équipages, lors du pire bras de fer entre Kiev et Moscou depuis l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014 par la Russie. L’incident s’est produit en mer Noire alors que les navires tentaient de rentrer dans celle d’Azov via le détroit de Kertch, au large de la Crimée.
D.C avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.