Un artiste franco-suisse fait la une des journaux avec son projet de peindre la plus grande chaîne humaine au monde.
Après avoir commencé une grande exposition d’art à Paris l’année dernière, Guillaume Legros, ou « Saype », a laissé sa marque à Andorre, Berlin, Genève, Istanbul et ailleurs.
Ses fresques montrent des mains humaines gigantesques sur de vastes étendues de pelouse et sont peintes avec une peinture durable et écologique créée par l’artiste lui-même. Selon Good News Network, il a fallu un an à Saype pour mettre au point cette peinture.
L’artiste de 31 ans a dit que son travail est conçu pour rassembler les gens à une époque où le monde est devenu beaucoup trop polarisé.
« Dans la conjoncture actuelle, les gens ont commencé à devenir plus polarisés et plus isolés. Je souhaite que mon travail ait un impact significatif. J’ai pour objectif de soutenir les efforts des gens pour se rassembler et faire quelque chose ensemble. »
L’artiste, originaire de Belfort, en France, vit actuellement en Suisse. Il a dit au journal Epoch Times que son travail est basé sur les idées de « bienveillance » et d’« entraide », des principes qui, selon lui, sont la voie vers la découverte de solutions pour un avenir meilleur.
« Nous sommes dans un monde hyper-connecté », a-t-il dit. « Il me semble que si nous voulons trouver des solutions raisonnables, nous devons les trouver ensemble et faire preuve de solidarité. »
Ses peintures, qui couvrent les cinq continents, sont également conçues pour transmettre un sens d’universalité.
« Il me semble que c’est important de parler d’universalité et de convivialité. Il faut tenir compte de tout le monde », a-t-il expliqué.
Pour obtenir l’autorisation de laisser une marque aussi importante sur le monde, Saype dit avoir profité de son réseau et de sa notoriété ; mais, surtout, il a eu de la chance.
« Quand je veux aller à un endroit, je parviens à trouver la personne à contacter qui me donnera la chance de pouvoir peindre là où j’aimerais », dit-il.
Une fois qu’il a un endroit en tête, Saype utilise Google Earth pour l’aider à planifier ce projet de grande envergure et « avoir une vue d’ensemble de l’endroit où je vais peindre », a-t-il expliqué.
« Même si ce n’est pas tout à fait fiable, j’ai une idée », ajoute-t-il. « Ensuite, je vais mettre quelques marques sur le sol pour me donner une échelle du site. Puis, j’ai un croquis à la main et c’est le travail de l’artiste. »
Saype affirme que si son travail est conçu pour aider les gens à travers le monde à se sentir moins isolés les uns par rapport aux autres, il n’est pas sûr que le monde soit vraiment plus ou moins polarisé qu’il ne l’était auparavant.
Mais il est certain que rassembler les gens n’est jamais une mauvaise chose.
« Pour moi, c’est l’idée que le fossé se creuse entre les gens. Nous montrons du doigt les groupes ethniques, les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres », a-t-il dit.
Même si la peinture écologique de Saype disparaît au bout d’un mois environ, il espère que son travail laissera un message durable d’« optimisme » et de « bienveillance » tant qu’elle durera. Son œuvre sera également commémorée par des photographies de la région et publiée sur sa page Instagram pour la postérité.
« Il me semble que lorsque les inégalités sont trop importantes, le système n’est plus viable », a-t-il conclu.
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