Le match de football France-Israël prévu au Stade de France le 14 novembre sera encadré par « un dispositif de sécurité extrêmement renforcé », « à l’extérieur et à l’intérieur » de l’enceinte, a indiqué jeudi le préfet de police sur BFMTV et RMC.
« C’est un match à haut risque », a averti Laurent Nuñez à propos de cette rencontre de la 5e journée de la Ligue des nations, dans un contexte de guerre au Proche-Orient. « Il y aura un dispositif de sécurité extrêmement renforcé qui sera de très haut niveau », a dit M. Nuñez, « à l’extérieur et à l’intérieur du stade ».
« Ce n’est pas habituel » d’être à l’intérieur de l’enceinte, a concédé le préfet de police. « On intervient à l’intérieur d’un stade où on est requis par l’organisateur, la Fédération française de football », a poursuivi Laurent Nuñez, expliquant se préparer « à toutes les hypothèses, dont celle d’avoir à entrer à l’intérieur pour éviter des incidents ».
Le préfet de police a également évoqué « des fouilles importantes ». En juillet déjà, pendant les Jeux olympiques de Paris, un millier de policiers et gendarmes avaient été mobilisés pour le match de football masculin opposant le Mali à Israël au Parc des princes, en raison d’appels à la « mobilisation » contre la présence de la délégation israélienne en France à cause de la guerre à Gaza. Aucun incident notable n’avait été signalé.
Des matches délocalisés, joués à huit clos
En revanche, en septembre, la rencontre à domicile de la Belgique contre Israël pour la première journée de la Ligue des nations avait été délocalisée à Debrecen, en Hongrie, et s’était jouée à huis clos, après le refus de plusieurs villes belges d’accueillir la rencontre, craignant des débordements.
Le 10 octobre, lors de la 3e journée de la Ligue des nations, le match opposant la France à Israël, remporté 4-1 par les Bleus, avait également été délocalisé en Hongrie.
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