Un jeune homme de 22 ans qui a été scolarisé à domicile par son père est devenu la personne la plus jeune du Royaume-Uni à obtenir un doctorat en astrophysique.
Imran Nasim a obtenu son doctorat à l’université de Surrey, à Guildford, en Angleterre, quatre ans seulement après avoir obtenu un diplôme de première classe avec mention en mathématiques et en physique.
Le jeune docteur envisage à long terme d’ouvrir son propre laboratoire et de se lancer dans la médecine pour aider les gens, plus précisément dans la recherche sur le cancer.
Imran, originaire de Burgess Hill, dans le West Sussex, poursuivra son étude postdoctorale de trois ans, sur un type agressif de cancer du rein, à l’université Harvard.
Imran, un jeune garçon talentueux, a obtenu son baccalauréat à l’âge de 12 ans et s’était inscrit à 14 ans dans une université ouverte. Il voulait faire carrière dans la médecine, mais s’est tourné vers l’astrophysique lorsqu’aucune université ne lui permettait d’utiliser son laboratoire avant ses 18 ans.
Les recherches doctorales d’Imran sur les trous noirs supermassifs ont été publiées dans le New York Times, aux côtés des résultats des scientifiques de la NASA.
Il a dit : « Dans l’univers, nous nous attendons à ce qu’il y ait des trous noirs massifs au centre des galaxies. J’ai étudié ce qui se passe lorsque deux galaxies entrent en collision et plus particulièrement les ondes gravitationnelles qui sont émises.
« Les choses que j’étudie sont donc galactiques, ce qui signifie qu’elles sont massives et se produisent sur des millions d’années.
« Je me vois me tourner vers quelque chose de plus tangible, où je peux faire une différence dans la vie des gens. Surtout si l’on considère ce qui s’est passé l’année dernière avec la pandémie mondiale.
« Toutes les compétences et les techniques que j’ai acquises dans le domaine de l’astrophysique m’aideront à l’avenir.
« Le poste de chercheur à Harvard, d’une durée de trois ans, a pour but d’étudier le carcinome rénal à translocation, un type agressif de cancer du rein.
« À terme, j’aimerais ouvrir mon propre laboratoire et me lancer dans l’aspect thérapeutique des choses. »
« De cette façon, je pourrai faire une plus grande différence dans la vie quotidienne des gens. »
Malgré un programme d’études et de recherche très chargé au cours des quatre dernières années, Imran organise ses journées et ses semaines de façon à trouver du temps pour se détendre et faire autre chose.
Imran a dit : « Le plus difficile a été de produire le document de recherche, la méthodologie et tous les graphiques. Je pense que j’ai passé environ 20 mois à produire le document de recherche, en travaillant en moyenne 50 à 60 heures par semaine.
« Vous savez, un doctorat est un projet indépendant, vous n’avez donc pas de date limite, ce qui signifie que vous devez vous discipliner.
« Mais mon diplôme de premier cycle à The Open University m’a vraiment aidé à me préparer, car une grande partie du travail est indépendante.
« Pendant mon temps libre, j’aime jouer au tennis et aux échecs, et jouer de la guitare de temps en temps pour me changer les idées. »
En grandissant, Imran a été scolarisé à domicile par son père, Tariq, qui a été tuteur pour des enfants de tous âges pendant plus de 30 ans.
Imran a dit : « Mon père enseigne diverses matières, dont l’anglais, les mathématiques, les sciences, l’histoire et la géographie. Il a donc décidé qu’il serait plus facile de me faire l’école à la maison. C’est un peu comme construire une maison, car si les fondations ne sont pas solides, elle s’effondre.
« J’ai commencé à suivre quelques modules de premier cycle quand j’ai eu 14 ans et je les ai vraiment appréciés, alors j’ai contacté The Open University et le reste appartient à l’histoire. »
Mais Imran n’est pas le seul à avoir reçu l’enseignement de son père et à atteindre les sommets académiques. Ses deux frères aînés et ses trois sœurs ont des diplômes à leur actif.
Sa sœur aînée Amreen, 30 ans, a un doctorat en neurosciences, et son frère Adam, 26 ans, obtiendra bientôt un doctorat en mathématiques.
« Ils ont hâte de voir ce que je ferai par la suite », a dit Imran.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.