La police grecque a arrêté un migrant syrien le 19 novembre, le soupçonnant d’être un membre du groupe terroriste Daech.
Cet homme de 27 ans, arrivé en Grèce au mois de mars 2018, séjournait dans un camp de migrants avec sa femme et ses enfants. Il a été arrêté à la suite d’une bagarre qui a éclaté entre deux groupes dans le camp la veille. Les autorités n’ont pas identifié l’homme.
Il a été accusé d’être un membre d’un groupe terroriste ainsi que d’être impliqué dans un certain nombre de meurtres, il devait comparaître devant un procureur plus tard dans la même journée, selon une déclaration de la police.
La Grèce a été la plus touchée par l’afflux massif de migrants en provenance du Moyen-Orient vers l’Europe entre 2015 et 2016.
À la suite d’une série d’attentats terroristes islamiques perpétrés en Europe, les dirigeants de l’Union européenne ont convenu de renforcer les contrôles aux frontières de l’espace Schengen, qui comprend la Grèce.
Dans l’espace Schengen, qui couvre 26 pays, dont la plupart des membres de l’union européenne ainsi que l’Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein, les frontières nationales sont pratiquement abolies pour garantir la libre circulation des gens.
Au cours du mois dernier, la zone a fait l’objet d’une surveillance accrue à la suite des attentats survenus à Nice en France, et à Vienne en Autriche, où des terroristes sont entrés dans l’UE et ont circulé librement entre les pays de l’espace Schengen.
L’attentat perpétré dans la ville de Nice, dans le sud de la France, le 29 octobre, au cours duquel une femme âgée a été décapitée et deux autres personnes ont été tuées, aurait été commis par Brahim Aouissaoui, un citoyen tunisien de 21 ans.
Selon les autorités, Brahim Aouissaoui a quitté la Tunisie pour l’Italie en passant par l’île de Lampedusa le 20 septembre, puis a traversé la frontière française, pour arriver à Paris le 9 octobre.
Lors d’une réunion en ligne organisée la semaine dernière entre les dirigeants européens et le président français Emmanuel Macron, ce dernier a déclaré vouloir « réformer en profondeur » les modalités de contrôle des frontières extérieures de l’espace Schengen.
« Toute faiblesse aux frontières extérieures ou dans un État membre constitue un risque pour la sécurité de tous les membres », a-t-il déclaré.
La chancelière allemande Angela Merkel a également affirmé qu’« il est vital de savoir qui entre et qui sort de l’espace Schengen ».
Le dirigeant autrichien Sebastian Kurz a déclaré que des mesures supplémentaires sont nécessaires pour protéger les populations des anciens jihadistes, dont beaucoup ont combattu avec le groupe terroriste Daech en Syrie ou en Irak.
Il les a qualifiés de « bombes à retardement » et de « danger permanent parmi nous ».
Le 2 novembre, un sympathisant de Daech âgé de 20 ans a abattu quatre personnes et en a blessé 22 autres dans la capitale autrichienne, Vienne, avant d’être abattu par la police.
L’attaquant, Kujtim Fejzulai, un citoyen à double nationalité autrichienne et macédonienne du nord, avait cherché à acheter des munitions en Slovaquie et avait rencontré d’autres présumés terroristes venus d’Allemagne et de Suisse au cours de l’été.
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