Fin septembre, un sous-marin d’attaque russe a été détecté au large de la Bretagne. La frégate multi-missions Normandie (FREMM), basée à Brest (Finistère), l’a escorté. L’opération a été réalisée en accord avec les forces alliées espagnols et britanniques.
Repéré « dans le golfe de Gascogne, jusqu’à 100 km de la pointe bretonne », aux environs du 29 septembre dernier, un sous-marin appartenant à la flotte russe de la mer Noire, accompagné de son remorqueur, a été pisté par la frégate multi missions Normandie. Sa présence dans les eaux françaises a été prise très au sérieux par la Marine nationale, qui a diffusé une vidéo de la scène sur les réseaux sociaux.
« Nous nous devons de contrôler les activités militaires »
« Le golfe de Gascogne correspond à notre zone de responsabilité », a expliqué le commandant de la FREMM Thomas Vuong, dans la vidéo de la Marine nationale publiée sur Twitter le 13 octobre dernier. Il a ajouté : « Nous nous devons de contrôler les activités militaires qui s’y déroulent et c’est pour cela que la frégate Normandie est déployée. »
En septembre, la frégate multimissions (FREMM) Normandie a accompagné un sous-marin russe dans le golfe de Gascogne. Retour sur cette manœuvre réalisée en parfaite coordination avec nos alliés. ⤵️ pic.twitter.com/bwjllimMSt
— Marine nationale (@MarineNationale) October 13, 2022
« Il n’est pas rare que ces sous-marins transitent dans le golfe de Gascogne, entre ces deux points stratégiques d’intérêt, dans le but de régénérer leur potentiel », a de son côté indiqué le préfet maritime de l’Atlantique Olivier Lebas, qui est également commandant de la zone maritime Atlantique.
Toutefois, il est beaucoup plus rare de croiser un sous-marin en surface, souligne CNews, ajoutant que cela s’expliquerait par l’autonomie en plongée limitée de ce sous-marin diesel-électrique, lancé en 2014.
Une frégate anglaise a ensuite pris le relais
Dans sa vidéo, la Marine nationale explique encore la technologie avancée de sa frégate, celle-ci disposant « de capteurs extrêmement performants » et étant également équipée de sonars et d’un hélicoptère Caïman.
Et c’est ainsi que le « Novorossiysk » accompagné de son remorqueur « Sergey Balk », ont été remorqués jusqu’à ce qu’une frégate anglaise prenne le relais au large du Finistère. Avant que la marine française ne l’escorte, en amont, un patrouilleur espagnol l’avait déjà suivi lorsqu’il évoluait au large de la péninsule ibérique.
Si la situation s’est déroulée sous contrôle, on ignore néanmoins la raison de la présence de cet appareil russe dans ces eaux.
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