Lorsque Beverly Wedelstedt, une randonneuse de 55 ans, a sauté d’une hauteur de 60 cm pour redescendre sur le côté de Gray’s Peak au Colorado, elle se souvient qu’elle a immédiatement senti son genou lâcher.
« Il y avait une marche de 60 cm de haut et c’est un rocher, il faut donc le sauter », explique-t-elle. « J’ai posé mes bâtons devant, puis ma jambe droite et j’ai sauté avec ma jambe gauche. J’ai entendu ce bruit…que je n’oublierai jamais. »
Au pied de la montagne, les médecins ont confirmé qu’elle avait déchiré son ligament croisé antérieur.
Cependant, redescendre n’a pas été une tâche facile et sans la gentillesse des étrangers qui redescendaient, cela aurait été une épreuve beaucoup plus dramatique.
Mme Wedelstedt a plus tard expliqué qu’elle était tombée près d’un endroit étroit sur le chemin du retour. Mais quand les gens ont essayé de l’aider à se déplacer sur le côté, elle s’est vite rendu compte qu’elle serait incapable de mettre un poids quelconque sur sa jambe.
Il lui restait plus de 5 km à parcourir pour redescendre. Elle et ses amies ne savaient pas du tout comment elles allaient s’en sortir.
Des étrangers qui avaient été témoins de sa chute se sont immédiatement mis à l’œuvre. Ils ont fabriqué une attelle avec ses bâtons de marche, ramassant tout, du ruban adhésif médical aux bandanas des autres randonneurs au sommet pour aider à stabiliser son genou.
Ensuite, quelqu’un lui a offert de la porter jusqu’à la fin du parcours. Après avoir enseigné à quelques autres personnes comment porter quelqu’un comme font les pompiers, ils se sont relayés pour la descendre et recevoir des soins.
« Un homme a dit : ‘Je suis un militaire. Êtes-vous à l’aise avec la technique de transport des pompiers ? Je vais vous lancer par-dessus mon épaule’ », raconte Mme Wedelstedt. « Je me suis dit, il est vraiment un gentil garçon, beau gosse, je pèse 60 kilos et il veut faire ça ? » « Il a ajouté : ‘Oui, madame, je suis un militaire actif’. »
Ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve dans ce genre de situation mais, heureusement pour Mme Wedelstedt, son entourage n’était pas prêt à l’ignorer.
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