Il y a quelque chose de surréaliste, voire de malsain, dans l’actuelle guerre de Gaza.
Dans les villes et les campus d’Europe et d’Amérique, des dizaines de milliers d’immigrés et d’étudiants du Moyen-Orient, et des militants de la gauche radicale scandent sans relâche « Libérez la Palestine de la rivière à la mer ».
Plus récemment, ils ont également crié : « Israël, tu ne peux pas te cacher, nous t’avons pris en flagrant délit de génocide ».
Considérez l’hypocrisie de ce double message.
Le Hamas et ses partisans appellent ouvertement et avec enthousiasme à la fin et au génocide d’Israël en rayant le pays de la carte, du Jourdain à la mer Méditerranée.
Pourtant, ils affirment également que c’est Israël qui commet un génocide – puisque c’est ce que dit le Hamas et sa communauté de fidèles à l’étranger!
La guerre est devenue encore plus folle.
Le Hamas et ses mégaphones à l’étranger reprochent quotidiennement à Israël de riposter au massacre du 7 octobre des quelque 1400 nourrissons, enfants, femmes et personnes âgées israéliens.
Ils demandent en outre à Israël d’être sélectif dans ses opérations aériennes contre les tueurs du Hamas, qui se retranchent sous les hôpitaux et les mosquées tout en utilisant les civils comme boucliers.
Le Hamas tient donc pour acquis qu’Israël, prétendument sans cœur, hésitera tout de même à frapper les terroristes du Hamas s’ils sont entourés de civils.
En effet, les habitants de Gaza sont davantage menacés par le Hamas qu’ils ne le sont par les forces de défense israéliennes (FDI).
Pourtant, le monde entier admet qu’Israël lui-même n’utiliserait jamais le stratagème qui consiste à utiliser des civils pour protéger ses villes contre les missiles du Hamas.
Le monde sait également que si Israël devait employer un jour une tactique aussi barbare que d’utiliser ses propres civils comme boucliers humains, cela intensifierait le nombre de roquettes lancées par le Hamas, et non l’inverse.
Les apologistes du Hamas insistent pour qu’Israël avertisse à l’avance les civils pour qu’ils se tiennent à l’écart des bombes israéliennes.
Pourtant, dans le même temps, le Hamas tire quotidiennement des roquettes sur Israël. Et personne parmi la communauté internationale ne fait la leçon au Hamas pour qu’il soit le premier à lâcher des tracts ou à avertir par SMS les civils israéliens que des roquettes sont sur le point d’arriver sur eux.
Au contraire, les roquettes du Hamas n’ont d’autre but que de frapper et de tuer aveuglément des civils israéliens.
La vraie question n’est donc pas de savoir si des civils sont tués ou non, car Israël est condamné lorsqu’il tente de préserver les non-combattants mais le Hamas est applaudi lorsqu’il les prend délibérément pour cible.
L’asymétrie s’explique plutôt par l’efficacité de la réponse israélienne et l’impuissance des tirs de roquettes du Hamas.
En d’autres termes, le Hamas ne peut pas empêcher Tsahal d’atteindre ses cibles, alors qu’Israël est en mesure de mettre hors d’état de nuire un nombre important de roquettes du Hamas.
Ainsi, Israël est accusé d’être trop efficace – autrement dit « disproportionné » – lors de ses bombardements, et le Hamas est récompensé pour son manque d’efficacité lorsqu’il tire ses roquettes.
Il y a d’autres paradoxes malsains dans cette guerre.
Le Hamas a déclenché le conflit en envoyant un escadron de la mort fort de 2000 tueurs en Israël, en période de paix, pour assassiner par surprise plus d’un millier de civils israéliens.
Il n’y a pas d’atrocité pré-civilisationnelle et innommable que ces bouchers n’aient pas commise : torture, décapitation, viol, mutilation, nécrophilie.
Les terroristes ont été suivis en Israël par une multitude de civils opportunistes de Gaza, qui ont à leur tour participé aux violences et aux pillages.
À Gaza, la foule a injurié et tenté de nuire aux captifs israéliens retenus en otage pour les échanger contre des terroristes emprisonnés en Israël.
En résumé, la population qui a autrefois porté le Hamas au pouvoir et qui a applaudi son carnage – tant qu’il n’y avait pas de réponse israélienne – prétend désormais n’avoir aucun lien avec le Hamas. Pourtant, le monde suppose à juste titre que le peuple d’Israël est indissociable de son armée.
Les paradoxes surréalistes de cette guerre ne s’arrêtent pas là.
L’administration Biden n’a pas exigé du Hamas qu’il libère les Américains kidnappés, et n’a pas réagi face aux assassinats de ses ressortissants.
Pourquoi alors, malgré tous les beaux discours sur la solidarité, les États-Unis font-ils constamment pression sur Israël pour qu’il se montre mesuré dans ses représailles contre les terroristes du Hamas à Gaza, une pression qui ne fait que faciliter la tâche du Hamas ?
Pourquoi cherchons-nous à freiner ceux qui tentent de détruire ces assassins et à aider indirectement ceux qui les ont tués ?
Et pourquoi l’élite de la communauté internationale se range-t-elle du côté des agresseurs meurtriers et non de ceux qui cherchent à obtenir justice pour les victimes ?
Les raisons sont multiples.
Il y a 500 millions d’Arabes dans le monde et près de 2 milliards de musulmans, mais seulement 9 millions d’Israéliens.
Près de 50% des réserves pétrolières mondiales se trouvent dans le Moyen-Orient musulman.
Les Occidentaux, comme Israël, un Etat minuscule, sont jugés trop riches et trop puissants, tandis que les autres pays sont présentés comme des victimes irréprochables et des laissés-pour-compte.
Pour comprendre cette guerre malsaine, il faut se rappeler que les Israéliens sont juifs et que le vieux fléau de l’antisémitisme s’abat à nouveau sur le monde.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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