À partir du 7 mars prochain, McDonald’s innove en remplaçant ses célèbres potatoes par des frites de carottes, de panais ou de betteraves. Cette opération, qui va durer quelques semaines, va-t-elle être du goût des clients ?
Ce n’est pas la première fois que McDonald’s teste des nouveautés dans ses restaurants. Et bien que l’information n’ait pas encore été divulguée par l’enseigne, Le Parisien nous apprend que les fameuses pommes de terre frites coupées en quartiers vont momentanément disparaître. À la place, dès ce mardi 7 mars, les consommateurs pourront tester des frites de légumes, considérées comme plus « veggie ». Une campagne de communication doit être menée très prochainement. À noter qu’il n’y aura pas de surcoût pour le client.
« J’ai hâte de voir la tête de mes clients »
Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à souhaiter « diversifier leur alimentation » et la chaîne de restauration rapide a décidé de répondre à leur demande. Ce changement a nécessité un « travail de longue haleine », engagé dès août 2021 « pour réserver les terres de nos 25 agriculteurs partenaires », explique Éloi de la Celle, le directeur des achats de McDonald’s. Après une sélection de douze variétés de légumes, trois ont été retenues, il s’agit des betteraves, des carottes et des panais. Dans les Hauts-de-France, plus de 3.000 tonnes de légumes ont été semés en mars dernier et récoltés en octobre, pour être ensuite transformés.
« C’est le mariage des trois qui est assez intéressant, avec la carotte un peu sucrée qui contrebalance le côté plus marqué des autres », argumente Éloi de la Celle. « Il fallait des légumes assez durs mais à teneur en eau faible, qui résistent à la coupe », explique-t-il encore. Une étude a par ailleurs permis de « s’assurer que le produit reste gourmand et attractif ».
Si c’est effectivement la première fois que le fast-food introduit des légumes dans ses menus, il lance « une dizaine de nouveautés par an », selon un spécialiste du secteur. Un franchisé du sud de la France confie au quotidien francilien avoir hâte « de voir la tête de [ses] clients », lorsqu’il va leur annoncer qu’il n’y a « plus de potatoes pendant trois semaines ». « C’est un produit phare chez nous, c’est comme si le Big Mac disparaissait », conclut-il, estimant de ce fait que « c’est un pari, un choix audacieux ». Reste à savoir si les clients apprécieront…
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