John Kerry, l’envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, a affirmé qu’il faudra des milliers de milliards de dollars pour « résoudre » le problème du changement climatique. Il a également ajouté : « Aucun pays au monde n’a assez d’argent pour résoudre ce problème. »
John Kerry ne comprend pas grand-chose à l’argent ni à la manière dont il est créé. Il est multimillionnaire parce qu’il a épousé une femme riche. Aujourd’hui, il veut prendre encore plus de votre argent pour prétendre agir sur le changement climatique.
Bjorn Lomborg, auteur danois, président du groupe de réflexion Copenhagen Consensus Center et ancien directeur de l’Environmental Assessment Institute, souligne qu’il y a de meilleures choses pour lesquelles la société devrait dépenser de l’argent.
Il reconnaît qu’un climat plus chaud entraîne des problèmes. « Lorsque les températures augmentent, l’eau de mer, comme tout le reste, se dilate. Nous allons donc peut-être assister à une élévation du niveau de la mer d’un mètre. On nous dit alors que tous ceux qui vivent à moins d’un mètre du niveau de la mer devront déménager. Eh bien, non. Si vous regardez ce que font les gens, ils construisent des digues pour ne pas avoir à déménager. »
Les Néerlandais l’ont fait depuis bien longtemps. Un tiers des Pays-Bas se trouve sous le niveau de la mer. Le niveau de certaines régions est inférieur de 7 mètres à celui de la mer. Pourtant, le pays prospère. C’est ainsi qu’il faut gérer le changement climatique : en s’y adaptant.
« Moins de personnes seront inondées chaque année, même si l’élévation du niveau de la mer est beaucoup plus importante. Le coût total [des digues] pour les Pays-Bas au cours des cinquante dernières années s’élève à environ 10 milliards de dollars », explique M. Lomberg. « Ce n’est pas rien, mais c’est très peu si échelonné sur 50 ans pour une économie avancée. »
Toutefois, pour avoir tenu de tels propos, Bjorn Lomberg a été même traité de « diable ».
« Le problème, c’est qu’il s’agit d’un alarmisme pur et dur », répond-il. « Une nouvelle étude montre que 60% des habitants des pays riches pensent désormais qu’il est probable ou très probable qu’un changement climatique non atténué conduise à la fin de l’humanité. C’est ce que l’on obtient lorsque les médias ne cessent d’attiser la peur. »
Certaines personnes déclarent aujourd’hui qu’elles n’auront pas d’enfants parce qu’elles sont convaincues que le changement climatique détruira le monde. M. Lomberg souligne à quel point cela serait contre-productif : « Nous avons besoin de vos enfants pour assurer que l’avenir sera meilleur. »
Il reconnaît que le réchauffement climatique fera des victimes.
« À mesure que les températures augmentent, il est probable que davantage de personnes meurent de la chaleur. C’est tout à fait vrai. C’est ce que l’on entend tout le temps. Mais ce dont on ne parle pas, c’est du fait que neuf fois plus de personnes meurent de froid (…) À mesure que les températures augmentent, le nombre de décès dus au froid diminue. Au cours des 20 dernières années, en raison de l’augmentation des températures, environ 116.000 personnes de plus sont mortes de chaleur, mais 283.000 personnes de moins sont mortes de froid. »
C’est rarement rapporté dans les médias.
Lorsque les médias ne se tracassent pas au sujet des décès attribués à la chaleur, ils parlent d’autres menaces possibles.
CNN affirme que « le changement climatique alimente l’extrémisme ».
La BBC déclare : « Le changement climatique catalyse les maladies infectieuses. »
U.S. News and World Report annonce que « le changement climatique nuira à la santé mentale des enfants ».
Bjorn Lomborg répond : « Il est très, très facile d’affirmer que tout est dû au changement climatique si l’on ne dispose pas d’une vue d’ensemble. »
Il souligne que nous entendons rarement parler des effets positifs du changement climatique, comme le verdissement de la planète.
« C’est une bonne chose ! Il y a plus de verdure sur la planète. Mon argument n’est pas que le changement climatique est formidable ou globalement positif. C’est simplement que, comme avec toute autre chose, il a des avantages et des inconvénients (…) Ne parler que des aspects négatifs et ne mettre l’accent que sur les pires scénarios n’est pas une bonne façon d’informer les gens. »
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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