Interpellé à son domicile, le propriétaire des mygales a été placé en garde à vue pour « détention sans autorisation d’animaux dont l’espèce n’est pas domestiquée ».
Le mardi 23 juin, des agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) et des policiers sont intervenus dans un appartement de Champigny-sur-Marne afin de saisir quinze mygales qui y étaient apparemment élevées en captivité.
L’occupant des lieux a été placé en garde à vue pour « détention sans autorisation d’animaux dont l’espèce n’est pas domestiquée » dans la foulée. Il ne disposait vraisemblablement pas des autorisations nécessaires (un certificat de capacité délivré par la direction des services vétérinaires) pour détenir ces araignées qui sont classées parmi les espèces non domestiquées.
D’après les journalistes du Parisien, le mis en cause ne serait probablement pas un trafiquant mais plutôt un passionné de créatures exotiques.
Les ?♀️?♂️ de #ChampignySurMarne sont intervenus en assistance de l’@OFBiodiversite au domicile d’un particulier possédant illégalement… 15 mygales.
Classées comme espèce non domestiquée, les ?️ ont été prises en charge par les agents du service et leur propriétaire placé en GAV. pic.twitter.com/4U6qMo5AQd— Préfecture de Police (@prefpolice) June 24, 2020
« Il s’est sans doute laissé dépasser par la reproduction et s’est mis à en vendre quelques-unes », confie une source proche du dossier dans les colonnes du quotidien régional.
Les enquêteurs de l’OFB vont désormais s’attacher à remonter la filière qui a permis au Campinien de se procurer les arachnides.
« En moyenne aujourd’hui, une mygale coûte entre 50 et 100 euros. Bien sûr, en matière de trafic d’animaux de la faune sauvage, on est loin d’un lionceau que l’on revend 15 000 euros. Mais dans un appartement, avec des tubes à essai, on peut se retrouver avec 200 mygales », précise Yannick Jaouen, le chef du service interdépartemental Paris petite couronne de l’OFB.
Si la saisie de mygales reste exceptionnelle dans l’Hexagone, « ce trafic est de plus en plus surveillé », souligne M. Jaouen.
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