Ce lundi 17 octobre, le lycée Évariste-Gallois à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) a été le théâtre de graves débordements. Entre tirs de mortiers d’artifice, jets de pierre et gaz lacrymogène, les élèves ont finalement été évacués en fin de matinée. Trois fauteurs de troubles, âgés de 15 à 17 ans, ont été interpellés. Une enquête est en cours.
Une trentaine de gendarmes sont intervenus, ce lundi, devant mais aussi à l’intérieur du lycée Évariste-Galois à Beaumont-sur-Oise, à la demande du chef d’établissement. Plus de 1200 élèves ont été renvoyés chez eux. Un enseignant explique au Parisien qu’il s’agissait de quelques élèves ayant « décidé de casser des choses ».
Aujourd’hui,une semaine après des menaces de violences envers des professeurs le lycée Evariste Galois à Beaumont sur Oise a connu de nouvelles scènes de violences.
Des gendarmes qui étaient présents au lycée afin d’assurer la protection de tous, ont été mis à terre par des 1/3 pic.twitter.com/m3TalqW1pR— Matteo De F (@Matteo_De_F) October 17, 2022
Les forces de l’ordre ont procédé à trois interpellations
En amont de ces violences, une vidéo aurait été diffusée sur les réseaux sociaux, indiquant qu’un rassemblement serait organisé, mais sans en donner les raisons. Dès 8 h 30 ce lundi, les premiers incidents ont commencé, auxquels une trentaine de jeunes ont pris part. « C’est le fait d’une extrême minorité, […] mais qui est capable de profiter d’une situation un peu compliquée au sein de l’établissement pour commettre un certain nombre de petits troubles à l’ordre public, heureusement rapidement jugulés », a expliqué au quotidien francilien le colonel Quentin Petit, commandant du groupement de gendarmerie du Val-d’Oise. Lorsque les forces de l’ordre sont intervenues, elles ont procédé à deux interpellations aux abords de l’établissement.
Après un moment d’accalmie, des pétards ont de nouveau éclaté, dans l’enceinte de l’établissement cette fois-ci et à l’heure de la récréation. Le proviseur a demandé aux gendarmes d’intervenir à nouveau et un troisième élève « identifié comme étant l’un des auteurs des troubles » selon le colonel Quentin Petit, a été interpellé dans l’enceinte du lycée, précise Actu.fr. Les militaires ont dû faire usage de gaz lacrymogène, car une quinzaine de jeunes se sont montré rebelles.
Le chef d’établissement a ensuite décidé de procéder à l’évacuation des 1200 élèves et le lycée est alors resté fermé pour le reste de la journée. Aucun blessé n’est à déplorer, cependant, cinq lycéennes de 15 et 16 ans ont dû être prises en charge à cause du gaz lacrymogène.
Dépôt de plainte et sécurité renforcée
Ces incidents interviennent dans un climat déjà tendu dans le lycée. En effet vendredi dernier, certains professeurs avaient débrayé suite à un incident « mettant l’intégrité physique d’une collègue en danger », une enseignante ayant été bousculée par un élève. L’équipe pédagogique dénonçait par ailleurs la « dégradation du climat scolaire dans certaines classes » depuis septembre, souligne Le Parisien.
Le directeur du lycée a déposé une plainte et a précisé que la sécurité de l’établissement allait être renforcée, précise encore Le Parisien. « Nous serons d’une grande fermeté sur les auteurs des troubles avec des poursuites pénales engagées. La violence n’a pas sa place à l’école », a de son côté signifié Olivier Wambecke, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Val-d’Oise (Dasen).
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