Le monument d’hommage au Bataillon Berthier et au Maquis du Rhône, situé dans le col de l’Échelle (Hautes-Alpes), à six kilomètres de la frontière italienne, a subi des actes de vandalisme ce 8 juin, ainsi que le relate Le Dauphiné Libéré.
La chapelle qui jouxtait ce monument a subi le même sort, des inscriptions anarchiques recouvrant ses murs. Les extrémistes anti-frontières, à l’origine de ces dégradations, revendiquent l’ouverture des frontières dans leurs tags.
Honte de découvrir la dégradation du monument d’hommage au bataillon Berthier et au maquis par les militants anti frontière au #ColdelEchelle 2 jours après le #DDay75thAnniversary. Vous trouverez tjs en face de vous ceux qui refusent qu’on insulte la France. pic.twitter.com/OGOZ4DQyp0
— Arnaud Murgia (@ArnaudMurgia) 8 juin 2019
Arnaud Murgia, conseiller départemental de Briançon (Hautes-Alpes) se dit choqué par cet acte au lendemain du 75e anniversaire du débarquement. Il s’exprime sur son mur Facebook. « Je ressens de la honte », dit-il.
Arnaud Murgia explique : « Ceux qui dégradent et insultent la France doivent savoir qu’un certain nombre d’entre nous se tiendront toujours en face d’eux. »
Des actes de vandalisme avaient déjà été constatés au lendemain de la cérémonie du 8 mai, au Monument aux morts de Foug (Meurthe-et-Moselle). En effet, les trois gerbes déposées lors de cette cérémonie avaient disparu et le parterre de fleurs au pied du monument avait été piétiné et saccagé.
Michel Martin, président des anciens combattants, s’était livré : « C’est lamentable de s’attaquer à un Monument aux morts, le monde des anciens combattants est outré de ce saccage », ainsi que l’avait relaté L’Est Républicain dans son article du 19 mai.
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