Variole du singe, en anglais monkeypox : des pustules, une transmission par les fluides corporels, parfois des atteintes sévères de plusieurs organes, et enfin une controverse « woke » venue de New-York. Alors que des centaines de milliers de vaccins sont sortis des stocks militaires (la variole étant catégorisée comme possible arme biologique), des militants de la cause LGBTQ trouvent le nom du virus stigmatisant. Il rendrait la maladie honteuse, sous-humaine puisque liée aux primates, et par cela empêcherait les homosexuels de consulter pour obtenir un traitement.
Il est un peu chuchoté, mais peu annoncé pour ne pas heurter les sensibilités, que la variole du singe touche à ce stade exclusivement des membres de la communauté gay, ce qui donne à ce virus un profil comparable à celui du HIV. Les militants homosexuels s’inquiètent donc aujourd’hui de subir un stigma social, un soupçon de responsabilité dans la diffusion de la variole du singe. Un peu comme le virus de Wuhan est progressivement devenu le Covid-19 pour ne pas « stigmatiser » le régime communiste chinois (bien qu’il ait tenté de dissimuler l’épidémie ainsi que le fait que le virus soit sorti d’un de ses laboratoires), le monkeypox pourrait changer de nom pour, si sa diffusion s’accélérait, ne pas pointer la communauté gay. Plusieurs articles montrent cependant que l’émergence du virus n’a pas conduit à des changements de comportement majeurs, de nombreux malades dissimulant le fait qu’ils sont atteints, à la façon des transmissions volontaires de HIV qui sont devenues comme un rite auto-destructeur d’union communautaire.
Le ciblage de cette nouvelle épidémie sur ceux-là mêmes qui ont eu en première ligne à souffrir du SIDA pose des questions sans réponse évidente. Dans les années 80, HIV a d’abord touché la communauté gay, puis s’est diffusé à la population générale à la faveur de la bi-sexualité. Celle-ci a conduit à la contamination des premières femmes et, la libération sexuelle aidant, la diffusion s’est ensuite accélérée par la multiplicité des partenaires.
Oserons-nous le dire ? De façon presque inexplicable, ces maladies frappent là où les comportements « libérés » s’opposent à la morale traditionnelle. Il est par exemple établi par les études épidémiologiques que le risque de cancer de la prostate augmente en fonction du nombre de partenaires sexuels au cours de la vie. La même chose vaut pour les cancers de la gorge et pour le cancer de l’utérus. Dans un autre domaine, l’éclatement des structures familiales est la première responsable du développement de la misère sociale dans les pays développés. Il n’en faudra pas plus pour que les croyants concluent à une rétribution céleste, et pour que beaucoup répondent qu’ils devraient d’abord s’interroger sur la légitimité morale de leur structure religieuse. L’actualité appuie où ça fait mal quand un pape, déjà accablé par des centaines de milliers d’exemples de viols sur mineurs, se trouve forcé de reconnaître que son église a participé au génocide des populations natives du Canada.
Au-delà des questions religieuses, tout se passe cependant comme un principe supérieur de la nature offrant à l’humanité les leçons de morale que les religions ont graduellement perdu le droit de donner. Une mondialisation débridée et une confiance absurde dans les mensonges du régime communiste chinois ont conduit à une pandémie et des millions de morts ; le développement des tendances matérielles, l’indifférence aux dommages faits à l’environnement ont conduit à une spirale de phénomènes climatiques extrêmes. La liste pourrait continuer avec la pollution des sols et de l’eau, la disparition d’espèces animales…
Mais à chaque fois jusqu’à maintenant, en même temps que les conséquences de nos propres actions deviennent visibles, une voie de sortie est indiquée : le retour au local et à la tradition, la consommation raisonnée, les efforts de protection de la nature… Il reste, et c’est le plus difficile pour des esprits dits cartésiens, à accepter le fait que les enseignements moraux ont peut-être un sens « biologique » plus profond que ce qui a été imaginé jusque-là. Leur naissance pourrait être liée, il y a fort longtemps, à l’observation par les anciens de lois de causalité que notre époque moderne a oubliées – et dont il ne reste que des normes imposées par l’habitude. Il y aurait un bien, récompensé par ce principe supérieur, et un mal, puni. Entre les deux, de multiples indications et signes pour aider l’humanité à faire les choix qui lui permettront de vivre mieux et en harmonie avec le monde qui l’entoure. Sauf si celle-ci, comme les trois petits singes, décide de ne pas voir, de ne pas entendre, de ne pas parler.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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