Présent clandestinement sur le territoire français, l’agresseur sexuel a été pris en flagrant délit par des policiers en civil dans le véhicule.
Les faits ont eu lieu le 20 janvier. Une jeune femme de 25 ans qui se trouve dans un bus remarque un passager qui la regarde avec insistance. Particulièrement mal à l’aise, elle évite tout contact avec lui.
Trois jours plus tard, l’individu est à nouveau présent dans le bus emprunté par la jeune femme. Il se place derrière elle et lui caresse les fesses. Tétanisée, la victime n’ose pas s’exprimer immédiatement et préfère se rendre au commissariat afin de raconter ce qui s’est passé aux policiers.
Le lendemain matin, trois agents en civil accompagne la jeune femme dans le bus. L’agresseur sexuel présumé est présent et s’approche de la victime.
Il se colle de nouveau à elle et lui caresse encore une fois les fesses, tandis que des passagers sont descendus et que l’espace se libère. Pris en flagrant délit par les policiers, il est arrêté sur le champ.
« J’ai eu très peur. Depuis, c’est très compliqué. J’ai des crises d’angoisse et je fais des cauchemars », confie la victime, dont les propos ont été rapportés par les journalistes du Parisien.
Versailles : l’agresseur sexuel du bus arrêté alors qu’il caressait les fesses d’une passagère #Yvelines https://t.co/kblNyZIV02
— Le Parisien | 78 (@LeParisien_78) January 28, 2020
Le suspect nie les faits
Placé en garde à vue, le suspect est un ressortissant tunisien de 31 ans présent clandestinement sur le territoire français.
Il n’hésitera pas à se présenter sous de faux noms aux policiers avant d’expliquer « qu’il est un peu peintre, un peu électricien et travaille au noir » selon le quotidien régional.
Jugé le lundi 27 janvier par le tribunal correctionnel de Versailles, le prévenu a nié les faits qui lui étaient reprochés.
« C’est une personne que je ne connais pas. Je n’ai jamais eu l’intention de la toucher. Le bus était bondé. Je ne comprends pas pourquoi cette femme m’accuse. Si c’est comme ça, il faudrait mettre tous les voyageurs en prison », a-t-il affirmé.
« Lorsqu’on touche une personne par accident on se recule, on s’excuse et on n’ouvre pas la main en grand pour caresser les fesses », rétorque le procureur de la République.
L’accusé a finalement été condamné à une peine de quatre mois de prison ferme et à cinq ans d’interdiction de territoire français. Il a été écroué à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy en attendant d’être expulsé vers la Tunisie.
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