Des « fouilles inopinées de sacs » seront mises en place à partir du printemps pour tenter de lutter contre les violences à l’école ou aux abords des établissements scolaires, affirme vendredi la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne.
« Je souhaite qu’on puisse, avec le préfet, le procureur, le représentant de l’Éducation nationale, pouvoir organiser régulièrement des fouilles de sac à l’entrée des établissements » et ce à partir du printemps, a déclaré la ministre, interrogée sur BFMTV/RMC.
Ces fouilles inopinées seraient réalisées avec des « forces de l’ordre puisque ça ne rentre pas dans les prérogatives des personnels de l’Éducation », a précisé la ministre, inquiète d’« un usage beaucoup plus répandu des armes blanches » chez les jeunes.
Un passage systématique devant un conseil de discipline
À ce titre, elle a redit son intention de modifier le code de l’éducation pour que, si un port d’arme blanche est constaté dans un établissement scolaire, l’élève mis en cause « passe systématiquement devant un conseil de discipline ».
Jusqu’ici « c’était à l’appréciation du chef d’établissement », a commenté Mme Borne. Cela fera également « systématiquement » l’objet d’un signalement au procureur.
Début février, un lycéen de 17 ans a été grièvement blessé à l’arme blanche dans la cour de son établissement à Bagneux (Hauts-de-Seine).
Avant les vacances d’hiver de la zone C, plus d’une vingtaine de collèges et lycées de Seine-Saint-Denis ont été placés sous la surveillance de 100 fonctionnaires de police, déployés pour « prévenir la réitération d’actes de violence » aux abords des établissements scolaires à la suite d’une série d’incidents.
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