Vous souvenez-vous du bon vieux temps où le bois était en bois ?

Par Matthew Little
13 juin 2024 15:37 Mis à jour: 20 juin 2024 18:15

J’aime beaucoup le bois, le verre, la laine, le laiton et les autres matériaux naturels. Ils ont quelque chose de précieux et d’honnête dans un monde qui se noie dans le plastique.

Ce n’est pas que le plastique n’ait pas son utilité. Il est bon marché, facile à travailler et abondant. On peut utiliser le plastique pour fabriquer tout ce que l’on veut, des couvertures aux plaques de cuisson. Sa polyvalence a été améliorée grâce à des milliers de produits chimiques qui lui confèrent des attributs tels que la flexibilité, la résistance à la chaleur et l’intégrité structurelle.

Malheureusement, le plastique est devenu une sorte de fléau. Il nous expose notamment à des produits chimiques qui interfèrent avec nos hormones.

Une étude publiée dans Environmental Science & Technology au début de cette année a révélé que même nos emballages alimentaires en plastique contiennent des substances chimiques perturbatrices des hormones et nous exposent à des problèmes potentiels de développement et de reproduction, sans parler des cancers. Par coïncidence, deux cancers liés aux hormones, le cancer du sein et le cancer de la prostate, sont les cancers les plus répandus chez les femmes et les hommes respectivement.

Un autre problème est que le plastique se décompose en particules suffisamment petites pour être inhalées et ingérées sans que l’on s’en rende compte. Cela signifie que même le plastique qui n’a jamais touché notre nourriture ou notre eau peut se retrouver dans notre corps.

Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, des microplastiques ont été retrouvés dans les artères obstruées de plus de la moitié des personnes ayant participé à une étude publiée en mars (150 sur 304 personnes).

Ces personnes ont vu leur risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou de décès multiplié par 4,5 au cours des trois années de suivi par les chercheurs. Les problèmes susmentionnés s’aggravent en raison de l’augmentation rapide du volume de plastique dans le monde d’aujourd’hui. Des chercheurs australiens estiment que la plupart d’entre nous ingèrent l’équivalent d’une carte de crédit en plastique chaque semaine.

La production mondiale de plastique a plus que doublé au cours des vingt dernières années, selon deux séries de données rassemblées par Our World in Data. Le plastique est si courant qu’il est difficile de l’éviter.

Souvent il est préférable d’acheter des articles d’occasion et ainsi obtenir des articles de meilleure qualité à un prix moins élevé, qu’il s’agisse de vêtements d’hiver en laine ou de parquets en bois véritable.

Les objets d’autrefois, sans autant de plastique, étaient de meilleure qualité. Il y avait aussi quelque chose d’authentique. Ils ne se contentent pas de conserver leur valeur, ils renferment quelque chose des gens de leur époque, qui avaient moins de choses, mais de meilleure facture. Je frémis quand je vois que des gens achètent des meubles en panneaux de particules recouverts d’une couche de plastique qui les fait ressembler à du bois. Pendant ce temps-là, des chambres en chêne massif sont jetées à la décharge parce qu’elles sont « démodées ».

Les avantages de nos sols en plastique (vinyle), de nos couvertures (microfibres) et des revêtements de nos ustensiles de cuisine (téflon) sont qu’ils sont pratiques et bon marché à l’achat, mais ils nous coûtent également très cher sur le long terme.

À mesure que les objets avec lesquels nous cuisinons, sur lesquels nous nous asseyons, que nous portons et dont nous remplissons nos maisons deviennent moins chers, de plus en plus jetables et moins naturels, nous perdons de vue l’idée même de qualité durable et d’authenticité.

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