Le chancelier allemand s’est dit dimanche opposé à un cessez-le-feu « immédiat » dans la bande de Gaza, alors que le président français avait « exhorté Israël à cesser » les bombardements.
Olaf Scholz rejoint ainsi la position d’Israël qui refuse un cessez-le-feu total car il permettrait aux terroristes du Hamas de panser leurs plaies et de se réorganiser pour effectuer de nouvelles attaques contre l’armée israélienne et les civils. Le premier ministre Netanyahu a mis en place des corridors d’évacuations utilisés pour le déplacement des Palestiniens vers le sud durant des pauses humanitaires de 9h à 16h.
« La possibilité de récupérer et de se procurer de nouveaux missiles »
« J’admets volontiers que je ne pense pas que les appels à un cessez-le-feu immédiat ou à une longue pause – ce qui reviendrait quasiment au même – soient justes, car cela signifierait au bout du compte qu’Israël laisse au Hamas la possibilité de récupérer et de se procurer de nouveaux missiles », a déclaré Olaf Scholz lors d’un débat organisé par un quotidien régional allemand, Heilbronner Stimme. Il a en revanche plaidé pour des « pauses humanitaires ».
Contrepied
Cinq semaines après le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, les appels en faveur d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, pilonnée par Israël, ne cessent de croître. En s’y opposant, le chancelier allemand prend le contrepied de nombreux pays arabes et du président turc, qu’il doit recevoir la semaine prochaine à Berlin.
Recep Tayyip Erdogan a jugé dimanche « vital pour nous d’obtenir un cessez-le-feu » et exhorté « l’Occident » à faire pression en ce sens sur Israël. Olaf Scholz se démarque aussi d’Emmanuel Macron, qui a exhorté vendredi Israël à mettre fin à ses bombardements pour épargner les civils à Gaza et qui entend « oeuvrer » en vue d’un cessez-le feu pour « protéger tous les civils qui n’ont rien à voir avec les terroristes ».
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