Près de 24 heures après l’agression dont il a fait l’objet en pleine rue, Éric Zemmour se serait longuement entretenu avec le chef de l’État selon les journalistes de Valeurs actuelles.
Le jeudi 30 avril, Éric Zemmour a été violemment injurié par un individu dans les rues de Paris. L’auteur de l’agression a filmé la scène avec son téléphone portable avant de la diffuser sur les réseaux sociaux.
« Éric Zemmour, comment tu vas gros fils de p*** ? Ça va gros fils de p*** ? Nique bien ta mère ! » vocifère l’auteur de la vidéo. Impassible, Éric Zemmour continue sa route tandis que son agresseur le suit et continue de le harceler.
À la fin de la séquence, l’auteur, qui porte un masque de protection, dévoile son visage et affirme qu’il a craché sur l’éditorialiste du Figaro : « Je peux vous dire, il a goûté un mollard ! »
Eric #Zemmour ne se cache pas, il fait ses courses et marche dans la rue à visage découvert. Aujourd’hui, une racaille lui a craché dessus. Un peu de courage les gars : engagez la discussion au lieu d’agresser systématiquement. Vous verrez, il est très ouvert. #ConfinementJour45 pic.twitter.com/wdfJLvx3SX
— Léa ن ?? (@LeaFrct) April 30, 2020
Agression d’Eric Zemmour : « Haram la gratuité » (@haramdims sur Snapchat) s’explique « c’est impossible de parler avec lui, il est super fort […] à part l’insulter sa mère vous voulez faire quoi ?» pic.twitter.com/5Gb8YCNQvz
— Alex (@AlexLeroy90) April 30, 2020
À la suite de son agression, Éric Zemmour a reçu le soutien de nombreux internautes et de plusieurs personnalités publiques, scandalisés par l’agression dont il a fait l’objet.
Je n’ai que des désaccords avec Éric #Zemmour et d’aucuns savent que je combats ses idées.
Mais je refuse l’indignation sélective : je lui apporte aujourd’hui mon soutien total et ma sincère solidarité après l’agression verbale qu’il a subie de la part d’un voyou en pleine rue— Mohamed Sifaoui (@Sifaoui) May 1, 2020
Dans notre pays attaché à la liberté d’expression, les agressions verbales contre ceux qui expriment ouvertement leurs idées (parfois à contre courant) sont devenues banales. Soutien à Eric #Zemmour. Nous en sommes tous victimes. Soyons unis et fermeshttps://t.co/OFVQ8b0Oyw
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) May 1, 2020
soutien total à Eric Zemmour. l’odieuse agression dont il a été victime devrait révolter tous ceux qui sont attachés à la liberté d’expression.
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) May 1, 2020
Eric #Zemmour a été agressé. Il ne peut pas y avoir de « si », de « mais », de glose. Cette agression est condamnable, elle doit être condamné. Je le fais pour ma part sans réserve. https://t.co/U3GmtJ59IO
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) May 1, 2020
Eric Naulleau : « Avec l’agression d’Eric Zemmour, le fait nouveau c’est que ce pauvre type filme son méfait et s’en vante sur les réseaux sociaux. Il faut marquer le coup avant qu’un drame n’arrive. » #IntegraleWE pic.twitter.com/qncfMeLNZc
— CNEWS (@CNEWS) May 2, 2020
Le soutien de Marlène Schiappa…
La secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations a également témoigné son soutien à l’éditorialiste dans un billet publié sur Twitter le soir du 1er mai.
« Les injures publiques et les menaces d’agressions sexuelles sont injustifiables, qu’elles visent une femme ou un homme, Éric Zemmour ou nos amies, dans la rue ou sur Twitter ! Ce n’est pas une question de personnes, c’est une question de principes. Un principe n’est pas variable », a écrit Mme Schiappa, qui avait débattu avec l’intellectuel sur C-News le 10 février.
Les injures publiques et les menaces d’agressions sexuelles sont injustifiables, qu’elles visent une femme ou un homme, #EricZemmour ou nos amies, dans la rue ou sur Twitter !
Ce n’est pas une question de personnes, c’est une question de principes.
Un principe n’est pas variable.— ?? MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) May 1, 2020
Et celui du chef de l’État
Selon les journalistes de Valeurs actuelles, Éric Zemmour aurait également reçu un coup de téléphone du chef de l’État dans la soirée du vendredi 1er mai. Un échange de 45 minutes au cours duquel Emmanuel Macron l’aurait assuré de son soutien.
Ouverture d’une enquête préliminaire
Ce samedi, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour violences et menaces après la diffusion de la vidéo de l’agression de l’essayiste. L’enquête a été confiée à la Brigade de la répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Une initiative saluée par Maître Olivier Pardo, l’avocat d’Éric Zemmour.
Le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour violences et menaces après la lâche agression dont a été victime Éric #Zemmour.
Je salue sa célérité. Je ne laisserai rien passer.
— Olivier PARDO (@maitrepardo) May 2, 2020
L’auteur présumé de l’agression fait son mea culpa
Dans une nouvelle séquence diffusée le 2 mai sur les réseaux sociaux, l’agresseur présumé d’Éric Zemmour, peut-être dépassé par l’ampleur prise par la diffusion de la vidéo de l’agression, a fait « amende honorable ».
L’agresseur d’Éric #Zemmour commence à prendre peur après l’ouverture d’une enquête. Dans sa prochaine vidéo, il nous dira qu’à cause de la pluie on a mal compris ses propos https://t.co/VF5r62BpXG
— Michaël Pilater (@mikapilater) May 2, 2020
« […] En le voyant, je me suis laissé emporter. Je tiens à préciser plusieurs choses. La première, c’est que je ne l’ai pas touché, j’ai toujours gardé une bonne distance entre lui et moi. Je n’avais ni l’intention ni l’envie de l’agresser physiquement. La seconde, c’est que je ne lui ai pas craché dessus. On peut me voir dans une vidéo que j’ai publiée par la suite me vanter de lui avoir craché dessus, mais c’est complètement faux. Je sais que j’ai mal agi, je n’aurais pas dû agir de cette façon. J’ai pu le blesser et choquer beaucoup de monde, et je regrette vraiment mon geste », explique celui qui se fait appeler « Haram La Gratuité » sur Snapchat.
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