Victor Wembanyama effectue ses débuts au All-Star Game dimanche, une étape marquante pour le Français de 21 ans sur la route du sommet de la NBA, que beaucoup lui prédisent.
Pour sa deuxième saison dans la ligue nord-américaine, le joueur des San Antonio Spurs surfe déjà sur des bases statistiques très élevées, qui auraient justifié, selon l’éditorialiste d’ESPN Stephen A. Smith, sa sélection parmi les titulaires.
« C’est incroyable de voir où il en est », réagit son compatriote Zaccharie Risacher, également présent à San Francisco ce week-end pour participer au match des espoirs Rising Stars.
« C’est très inspirant pour un jeune joueur comme moi », dit le joueur des Atlanta Hawks, « et même pour des tonnes d’autres jeunes joueurs, en France et partout dans le monde. C’est amplement mérité. »
« Il a un talent fou, c’est un modèle unique » pour devenir le meilleur joueur de la NBA
« Il a un talent fou », dit lui aussi Bryce McGowens, jeune joueur de Portland. « C’est un modèle unique. (…) Il a tous les outils » pour devenir le meilleur joueur de la NBA.
#NBAAllStar Spotlight: Victor Wembanyama, @spurs
⭐️ 1st All-Star Selection
🏀 Team: Chuck’s Global Stars
🗒️ First Spurs player to be named an All-Star in one of his first two seasons since Tim Duncan in 1997-98. pic.twitter.com/VjOaKHVU2n— NBA Communications (@NBAPR) February 12, 2025
Étincelant en attaque, Victor Wembanyama est aussi favori des bookmakers pour le titre de meilleur défenseur de la ligue, affichant notamment la moyenne de contres la plus élevée depuis un quart de siècle.
« Il va finir parmi les plus grands », a promis l’ancien joueur Scottie Pippen dans le podcast PBD.
Pour prendre la suite des légendes de ligue, il faudra gagner.
À 21 ans, c’est le troisième joueur le plus suivi
Et si les Spurs sont déjà assurés de faire mieux que la saison dernière (22 succès), ils restent sur 13 défaites en 18 matches et ne seraient pas qualifiés en playoffs si la saison s’arrêtait à ce stade.
D’aucuns voient néanmoins dans l’arrivée récente de l’arrière tranchant de Sacramento De’Aaron Fox la dernière pièce essentielle pour rendre les Spurs compétitifs.
Victor Wembanyama is pumped for his All-Star debut 😤
“I hope I can bring that contrast of a single guy who goes crazy, dives on the ball, hustles every play.”
(via Jeff McDonald) pic.twitter.com/FruytIB15d
— Basketball Forever (@bballforever_) February 14, 2025
« Ils ont leur noyau », avec sept joueurs importants de 25 ans ou moins, s’est enthousiasmé l’intérieur des Warriors Draymond Green sur son podcast. « Il ne leur reste plus qu’à faire des réglages. »
Comme il l’a montré lors de la récente visite des Spurs à Paris, Wembanyama s’est glissé avec une aisance confondante dans son nouveau statut, lui qui évoluait à Levallois il y a encore deux ans.
« Il a vraiment pris à bras le corps ce rôle d’ambassadeur »
« Il a vraiment pris à bras le corps ce rôle d’ambassadeur » de la ligue bien au-delà des États-Unis, souligne le numéro deux de la NBA, Mark Tatum. « C’est une superstar mondiale. »
« À 21 ans, c’est le troisième joueur le plus suivi (sur les réseaux sociaux) derrière LeBron James et Steph Curry », martèle le dirigeant.
Cette saison, selon des chiffres publiés par la NBA, son maillot est le cinquième plus vendu, devant Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo ou Joel Embid, qui ont pourtant remporté, à eux tous, les six derniers trophées de meilleur joueur du championnat.
Son jeu, ses gestes inédits pour un tel gabarit (2,24 m), son charisme, son anglais de très haute tenue et son naturel devant une caméra expliquent cette popularité déjà supérieure à la presque totalité des vedettes de NBA.
À terme, « il peut devenir l’un des sportifs les mieux payés du monde »
Pouvoir compter sur un porte-étendard né et formé hors des États-Unis est une bénédiction pour la puissante ligue américaine, qui cherche à repousser toujours plus loin les frontières de son influence dans le monde.
Jusqu’ici, « Wemby » a pris le parti de la rareté, donnant peu d’interviews et limitant ses partenariats à une poignée de sponsors triés sur le volet, principalement Nike, Louis Vuitton et le spécialiste des boissons pour sportifs Barcode.
À terme, « il peut devenir l’un des sportifs les mieux payés du monde » avec ses contrats publicitaires, estime Sonny Vaccaro, qui a fait signer Michael Jordan chez Nike, puis Kobe Bryant chez Adidas.
« Avec ce charisme, il va vendre beaucoup de chaussures, beaucoup de maillots », poursuit ce dénicheur de talent, qui a inspiré le film « Air ». « S’il ne fait pas d’erreur majeure, rien ne l’arrêtera. »
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