Les gendarmes ont repoussé mercredi une petite centaine de manifestants qui protestaient bruyamment contre la visite d’Emmanuel Macron en Alsace, quelques heures avant l’arrivée du président de la République.
« Dernière sommation : nous allons faire usage de la force », a averti un gendarme à l’aide d’un mégaphone à l’intention des manifestants massés devant la mairie de Muttersholtz (Bas-Rhin), avant de les repousser près de 200 mètres plus loin, a constaté un journaliste de l’AFP.
Un arrêté préfectoral interdit à la centaine de manifestants de se mobiliser devant la mairie de #Muttersholtz.
Au mégaphone un officier annonce : « vous participez à un affrontement. Nous allons faire usage de la force » « première sommation ». pic.twitter.com/NEoviVZ2ZX— Journal L’Alsace (@lalsace) April 19, 2023
« Vous êtes en train de brutaliser des gens qui sont calmes. Vous n’avez pas honte de représenter cette France ? », s’est emporté un manifestant en direction des forces de l’ordre. Équipés de casseroles, les manifestants, dont beaucoup habillés de chasubles CGT ou CFDT, étaient présents dans le centre du village de 2200 habitants plus de deux heures avant l’arrivée prévue du chef de l’État. Certains portaient des pancartes indiquant « Jupi dégage », allusion au surnom de « Jupiter » donné au président Macron ou encore « Tes 100 jours c’est sans nous ».
L’intersyndicale protestant contre la réforme des retraites avait invité mardi ses sympathisants à protester bruyamment contre la venue du chef de l’État, qui doit visiter une usine de bois dans ce village alsacien. Certains protestataires utilisaient des cornes de brume ou des cloches pour se faire entendre.
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