Willy Schraen, conseiller municipal de Bayenghem-lès-Éperlecques (Pas-de-Calais) et président de la Fédération nationale des chasseurs, lève le voile sur les éoliennes, qui sont loin d’être aussi écologiques que le promeut le discours politique.
Sur le plateau des Grandes Gueules, ainsi que le relaye BFM TV, le conseiller municipal de Bayenghem-lès-Éperlecques, Willy Schraen, raconte comment un industriel lui a glissé une enveloppe pour qu’il accepte d’implanter des éoliennes. « C’est quasiment un milieu mafieux. On va voir les maires avec du pognon, je l’ai vécu moi-même, je me suis retrouvé dans un bistrot avec un mec qui m’a dit : ‘Voilà l’enveloppe, Monsieur.’ Je n’ai pas ouvert l’enveloppe, mais je sais très bien qui me l’a donné et pour quelle entreprise il travaille », dénonce l’élu.
« Il a raison, Bern, c’est un scandale ce truc »
Car si le discours politique du gouvernement vante les mérites des éoliennes, l’envers du décor est qu’elles polluent gravement la nature, de plusieurs manières différentes. Le président de la Fédération nationale des chasseurs indique que les éoliennes sont non seulement « des nuisances visuelles », mais également sonores. « Celui qui dit que ça ne fait pas de bruit il me fait marrer. Il faut juste vivre à côté d’une éolienne. Il faut aller en-dessous quand elle tourne », a-t-il soulevé.
De surcroît, « le frottement des pales dans l’air est très fort et émet énormément d’ondes et joue sur tous les êtres vivants », a-t-il poursuivi, ajoutant que « ça met un stress pas possible aux gens ». « Une association d’agriculteurs évoque des vaches qui ne donnent plus de lait. On retrouve des tas d’oiseaux morts sous ces pales, il n’y a plus de reproduction, il n’y a plus de compagnie de faisans et de perdrix », déplore encore le conseiller municipal Bayenghem-lès-Éperlecques. « Arrêtons de nous prendre pour des cons », tempête-t-il au micro de RMC.
Pour autant, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili souhaite plus que doubler le nombre d’éoliennes en France d’ici 2028. Les préfets sont de ce fait désignés pour se pencher sur la question des « zones favorables » à l’installation de parcs éoliens, indique BFM TV. Ce développement de l’énergie éolienne, promu par de puissants lobbys industriels et financiers, est soutenu par des subventions européennes, précise Le Figaro.
Willy Schraen n’est pas le seul à monter au créneau. Stéphane Bern est tout aussi farouchement opposé au « diktat éolien qui brasse du vent et ancre dans nos sols un véritable mensonge », ainsi qu’il le décrit dans les colonnes du Figaro. L’animateur qualifie encore cela de « supercherie ». « L’énergie éolienne n’est en rien écologique et renouvelable. Elle pollue gravement la nature et détruit le patrimoine naturel et bâti de la France », a-t-il renchéri.
Willy Schraen soutient ces propos. « Il a raison Bern, c’est un scandale ce truc », a-t-il affirmé, rappelant que « les éoliennes, c’est 6 % de la production énergique française, c’est d’une nuisance incroyable, les blocs de béton on ne sait pas ce qu’on va en faire, les pales on ne peut pas les recycler ».
« On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs »
En France, le parc éolien compte déjà 8 000 éoliennes terrestres, et celles-ci peuvent être implantées à moins de 500 mètres d’une habitation, ainsi que l’y autorise la loi. Jean-Yves Grandidier, porte-parole de France énergie éolienne, mais également président de la société Valorem – qui produit de l’électricité à partir d’énergies renouvelables – a répondu à Stéphane Bern. « On peut arriver à une implantation de parc éolien avec un impact positif sur le plan paysager », a-t-il déclaré à BFM TV. Il a souligné que « des architectes-paysagistes qui font la conception […] ne font pas n’importe quoi ». « Il n’y a rien d’anarchique dans le développement de l’énergie éolienne, c’est extrêmement réglementé. […] Il y a plein de gens dans les milieux ruraux qui en sont heureux », s’est-il encore défendu.
Quant au béton nécessaire à l’implantation des éoliennes, le porte-parole de France énergie éolienne a affirmé que cela ne représentait, dans l’hexagone, qu’ « un million de tonnes à peine sur les 80 au total ». Selon lui, « le problème des opposants aux éoliennes est qu’ils ont une vision statique alors qu’il faut avoir une vision dynamique ». « On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs », a enfin conclu Jean-Yves Grandidier.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.