Le gouvernement de Gabriel Attal s’est réuni vendredi pour la première fois en Conseil des ministres à l’Élysée, au lendemain de sa formation, avant une prise de parole d’Emmanuel Macron attendue en début de semaine prochaine.
« Le gouvernement rassemblé, au travail ! », a seulement dit le président de la République en début de réunion devant les caméras, assis entre les ministres Bruno Le Maire (Economie et Finances) et Catherine Vautrin (Travail, Santé et Solidarités). Face à eux, le nouveau Premier ministre était installé entre Gérald Darmanin (Intérieur) et Amélie Oudéa-Castéra (Education nationale, Jeunesse et Sports).
Selon son entourage, le chef de l’État s’exprimera « en début de semaine prochaine », dans un format qui reste à trancher, avant la déclaration de politique générale de Gabriel Attal à l’Assemblée nationale. Cette prise de parole présidentielle, pour laquelle une conférence de presse n’est pas exclue, s’inscrira dans le « rendez-vous avec la Nation » décrété par Emmanuel Macron pour janvier.
Le président doit se rendre mercredi en Suisse pour le forum de Davos. Le Conseil des ministres n’a duré qu’une trentaine de minutes, et n’a pas été, fait très rare, suivi d’un compte-rendu devant la presse.
« Un nouveau souffle, un nouveau mouvement et un nouveau rythme »
Pour la première fois, le Conseil des ministres s’est réuni dans le « salon vert » de l’Élysée, c’est-à-dire la salle de réunions et de travail du président à côté de son bureau, plus petite que le « salon des ambassadeurs » où il se tient d’ordinaire.
Le choix de privilégier dorénavant cette pièce illustre selon un conseiller d’Emmanuel Macron ce gouvernement « resserré » de 11 ministres de plein exercice et trois ministres délégués, en attendant une seconde salve de ministres délégués et secrétaires d’État prévue « sous une dizaine de jours ».
« C’est un nouveau souffle, un nouveau mouvement et un nouveau rythme que l’on veut impulser », a souligné l’Élysée. « L’important, c’est travail, travail, travail », a-t-on ajouté de même source.
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