Les scientifiques japonais ont découvert une bactérie qui pourrait détruire le plastique utilisé pour fabriquer des bouteilles d’eau, longtemps considérées comme une forme non-biodégradable des déchets.
Les nouvelles bactéries se servent de deux enzymes pour décomposer le polyéthylène téréphtalate (PET) utilisé dans la fabrication des bouteilles d’eau en plastique, des vêtements et d’autres produits, en le transformant en CO2 et l’eau.
La découverte, annoncée dans la revue Science, pourrait être une vraie percée révolutionnaire dans le domaine du recyclage.
Nous serons en mesure d’effectuer un procédé de recyclage qui pourra être mis en œuvre avec un minimum d’énergie et qui respectera l’environnement.
Kohei Oda, professeur de biologie
« Si nous pouvons utiliser cette bactérie, nous serons en mesure d’effectuer un procédé de recyclage qui pourra être mis en œuvre avec un minimum d’énergie et qui respectera l’environnement », a déclaré à Asabi Shimbun le professeur Kohei Oda, auteur principal de la découverte.
Les bactéries ont réussi à désintégrer une fine couche de PET après 6 semaines passées dans un laboratoire à 86 degrés Fahrenheit. La désintégration consiste en deux étapes : une enzyme dissout le PET en une substance intermédiaire, qui est par la suite transformée en substances moléculaires plus rudimentaires et qui, à leur tour, deviennent éventuellement du CO2 et de l’eau.
Le plastique est la cause majeure de la pollution dans le monde entier. Selon Planetoscope, depuis le début d’année les Français ont jeté à la poubelle 700 millions de plastiques.
Version anglaise : Plastic-Eating Bacteria Could Revolutionize Battle Against Pollution
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