Passé par les geôles espagnoles pour avoir participé à la traite d’êtres humains en faisant traverser la frontière à des clandestins, le suspect était déjà connu en France pour des faits de vols et d’usage de stupéfiants.
Ce lundi, Sofiane Bekkouch, un ressortissant algérien âgé de 30 ans, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Brest pour deux vols de téléphones portables commis sous les yeux de policiers en civil ou camouflés dans une voiture banalisée.
Le premier remonte au 16 juin. Ce jour-là, M. Bekkouch avise un étudiant qui passe une « soirée arrosée entre amis ». Il profite de son état d’ébriété pour « l’enlacer et faire quelques pas de danse », écrivent les journalistes du Télégramme.
Dans le même temps, le malfrat fait les poches de l’étudiant et dérobe son téléphone portable. Celui-ci sera retrouvé quelques minutes plus tard par les policiers.
Le 31 octobre, Sofiane Bekkouch utilise peu ou prou le même procédé pour parvenir à ses fins. Il commence par demander une cigarette à un passant qui circule au niveau de la rue de la Porte, à Brest.
Pendant que l’individu sort son briquet, il « tente une caresse avec sa cuisse sur la jambe de sa victime et là encore, en profite pour lui faire les poches » rapporte le quotidien régional.
L’objet du délit sera, là aussi, rapidement retrouvé et remis à son propriétaire par les forces de l’ordre.
À l’issue des audiences, le représentant du ministère public met en garde contre la recrudescence des « vols au câlin » et requiert une peine de douze mois de prison ferme avec révocation des sursis pesant sur l’accusé.
Un casier judiciaire déjà bien rempli
Ce dernier présente d’ailleurs un casier judiciaire bien rempli avec pas moins de cinq mentions pour vols et usage de stupéfiants.
Soupçonné par les autorités espagnoles de s’être livré à la traite d’êtres humains en faisant passer la frontière à des clandestins, il a également été incarcéré trois ans en Espagne.
Le tribunal correctionnel de Brest condamnera finalement Sofiane Bekkouch à une peine de cinq mois de prison ferme ainsi qu’à la révocation de deux sursis de trois et quatre mois.
Il devra donc purger une peine d’emprisonnement globale de douze mois.
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