Sauvé d’une mort certaine lors des incendies qui ont ravagé la forêt de Brocéliande en août dernier, le petit écureuil a pu réintégrer son milieu naturel, ce dimanche 4 décembre.
Clochette, le petit écureuil sauvé des flammes en août dernier alors qu’il se trouvait dans la forêt de Brocéliande, a retrouvé son lieu de vie naturel. Il doit son salut à Jean-Marc Rénimel, un habitant de Campénéac (Morbihan), rapporte Actu.fr.
« J’y croyais à peine. Je ne savais pas si on allait sauver ses griffes »
En août dernier, le Campénéacois avait écourté ses vacances « pour aider à arrêter les flammes », se souvient-il. C’est alors qu’il était tombé sur la petite bête. Elle était « apeurée, accrochée à environ un mètre de hauteur » et ses pattes étaient brûlées.
C’est au sein du centre de soins animaliers PIAFS, à Languidic, que le petit écureuil avait été pris en charge. Didier Masci, qui s’occupe de cette structure, pensait qu’il serait difficile de le soigner étant donné la profondeur de ses brûlures. « J’y croyais à peine. Je ne savais pas si on allait sauver ses griffes », souligne-t-il. Mais « finalement, tout a repoussé », ajoute-t-il.
Beaucoup d’animaux ont péri dans ces incendies
Durant ces mois de convalescence, Clochette n’a eu que très peu de contact avec les humains et c’est dans un tonneau de bois qui lui servait de nurserie qu’il a vécu. Estimant l’écureuil prêt pour sa réintégration dans son milieu naturel, Didier Masci l’a remis en liberté, non sans une certaine émotion. « J’ai le souhait de toujours être au plus près du 100% de réussite », assure-t-il.
Mais tous les animaux n’ont pas eu la chance de Clochette, loin de là. « J’ai vu des chevreuils brûlés, des renards brûlés, des sangliers… Des orvets, des couleuvres séchés… », se désole le responsable du centre après avoir visité les zones touchées par les incendies, accompagné d’André Éon, l’ancien chef du centre de secours.
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